L'Amazonie (en espagnol : Amazonia, en portugais : Amazônia) est une région naturelle d’Amérique du Sud. Au sens strict, elle correspond au bassin amazonien, l'immense bassin versant de l'Amazone[1] et de ses affluents. Au sens large, elle comprend aussi le plateau des Guyanes, adjacent au nord et similaire en termes de climat et de végétation. L'Amazonie est couverte en grande partie par la forêt amazonienne. Sa superficie est de 5 500 000 km2.
Le climat amazonien est chaud et humide durant toute l'année. La température moyenne régnant en Amazonie est de 25 °C. Les précipitations moyennes sont de 2 100 à 2 450 mm/an, avec cependant des zones au nord-ouest atteignant plus de 10 000 mm/an. La forêt amazonienne est la deuxième plus grande forêt du monde, derrière la taïga et l'une des régions les plus humides de la planète, d'où une grande richesse en biodiversité.
Cette biodiversité est très menacée ; 17 % de la forêt ont disparu en raison des actions humaines. Le Fonds mondial pour la nature (WWF) a lancé un programme pour sauver l'Amazonie : le Living Amazon Initiative (« Initiative pour une Amazonie vivante »). Il cherche des solutions de rechange avec les gouvernements, les entreprises et les communautés locales afin de protéger la biodiversité en Amazonie[2]. De son côté, l'UNESCO y a fondé plusieurs réserves de biosphère et inscrit le parc national de Manú[3], le parc national Noel Kempff Mercado[4] et le complexe de conservation de l'Amazonie centrale[5] sur la liste du patrimoine mondial.
Au nord de l'Amazonie existe un phénomène très rare : deux bassins fluviaux sont reliés par un cours d'eau naturel qui franchit la ligne de partage des eaux (invisible dans cet espace parfaitement horizontal) : le canal du Casiquiare, qui relie le bassin de l'Orénoque à celui du rio Negro, affluent de l'Amazone[a].
En portugais ou espagnol, le rio Amazonas, donne aussi le nom officiel Amazonas en portugais ou espagnol de plusieurs États ou régions administratives dans les pays traversés par le fleuve, des régions aussi appelées communément « Amazonie » en français. Quoique l'impact de l'Amazonie sur la production d'oxygène soit neutre[6], elle est souvent et non scientifiquement considérée comme le « poumon de notre planète ». Néanmoins, la poursuite de sa destruction engendrerait de très graves conséquences écologiques, environnementales et humaines, non seulement sur les 200 peuples indigènes (soit près de 1,3 million de personnes)[7], mais pour l'ensemble de l'humanité et de la vie sur Terre, ayant notamment un fort impact sur le réchauffement climatique.
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