Le mouvement Freeman on the land (littéralement « homme libre sur la terre »), au pluriel Freemen[1],[2], est un ensemble d'individus qui ne se considèrent liés par les lois étatiques que s'ils y ont consenti. Il s'agit d'un mouvement connexe à celui, américain, des « Citoyens souverains » (sovereign citizens) mais dont les idées ont été adaptées pour les pays du Commonwealth[3]. Les deux mouvements ont de nombreuses idées en commun et sont parfois confondus, mais les Freemen on the land ont tendance à être plus à gauche que les citoyens souverains[4]. L'idéologie Freeman on the land, apparue au Canada, est à l'origine une variante de celle des citoyens souverains, mais adaptée pour un public « alternatif » et altermondialiste, avec parfois des nuances New Age[3].
Ils croient donc qu'ils peuvent se déclarer indépendants du gouvernement et de l'État de droit en estimant que la seule « vraie » loi est leur propre interprétation de la « common law »[5]. Cette croyance, qui relève de la théorie du complot[6],[7], est présente dans certains pays de langue anglaise : le Royaume-Uni, l'Irlande, le Canada[8], l'Australie[9], et la Nouvelle-Zélande.
↑ a et b(en) Donald J. Netolitzky « A Pathogen Astride the Minds of Men: The Epidemiological History of Pseudolaw » () (lire en ligne, consulté le ) — « (ibid.) », dans CEFIR Symposium: Sovereign Citizens in Canada, Centre d’expertise et de formation sur les intégrismes religieux et la radicalisation (CEFIR).
↑Donald J. Netolitzky, « The Dead Sleep Quiet: History of the Organized Pseudolegal Commercial Argument Phenomenon in Canada – Part II », Alberta Law Review, (lire en ligne, consulté le )