Origines stylistiques | Steampunk |
---|
Le solarpunk (association des mots solar et punk) est un mouvement artistique et politique dérivé de sous-genres de science-fiction comme le steampunk et la climate fiction[1], et qui s'est constitué au début du XXIe siècle en opposition aux dystopies du courant cyberpunk[2] (tout comme le courant postérieur du hopepunk).
Le solarpunk propose une anticipation optimiste d'un avenir durable, interconnecté avec la nature et la communauté, à la lumière des préoccupations des luttes intersectionnelles du début du XXIe siècle, non seulement au sujet de l'environnement, à l'égard du changement climatique et de la pollution[3], mais aussi des inégalités sociales et des intolérances et discriminations sociales (de genre, sexistes ou ethniques)[4].
Technologiquement, il se concentre sur les énergies renouvelables et les moyens low-tech de réduire l'empreinte écologique (et en particulier les émissions de gaz à effet de serre), par l'écomobilité, le recyclage, le bricolage et le jardinage ; politiquement, il envisage un avenir positif pour l'humanité par un usage modéré et responsable de la technologie, accompagné de changements sociétaux radicaux[1].
Le solarpunk englobe une multitude de médias tels que la littérature, les arts visuels (en particulier l'architecture et la mode), la musique et les jeux[5]. Souvent lié à la science-fiction (quand il imagine des technologies qui n'existent pas encore), il peut emprunter également des éléments aux genres utopiques et fantastiques.