Solarpunk

Solarpunk
Origines stylistiques Steampunk
L'écoconstruction low-tech, les énergies renouvelables et une esthétique inspirée de la nature (comme dans cette illustration) sont omniprésentes dans le mouvement solarpunk.
Cette couverture du livre Utopia 2048, illustrant une anticipation du potentiel futur centre-ville de Berlin, est représentative de la végétalisation des infrastructures, de l'intégration des énergies renouvelables et des transports en commun dans les centres urbains tels qu'ils sont souvent imaginés dans le mouvement solarpunk.

Le solarpunk (association des mots solar et punk) est un mouvement artistique et politique dérivé de sous-genres de science-fiction comme le steampunk et la climate fiction[1], et qui s'est constitué au début du XXIe siècle en opposition aux dystopies du courant cyberpunk[2] (tout comme le courant postérieur du hopepunk).

Le solarpunk propose une anticipation optimiste d'un avenir durable, interconnecté avec la nature et la communauté, à la lumière des préoccupations des luttes intersectionnelles du début du XXIe siècle, non seulement au sujet de l'environnement, à l'égard du changement climatique et de la pollution[3], mais aussi des inégalités sociales et des intolérances et discriminations sociales (de genre, sexistes ou ethniques)[4].

Technologiquement, il se concentre sur les énergies renouvelables et les moyens low-tech de réduire l'empreinte écologique (et en particulier les émissions de gaz à effet de serre), par l'écomobilité, le recyclage, le bricolage et le jardinage ; politiquement, il envisage un avenir positif pour l'humanité par un usage modéré et responsable de la technologie, accompagné de changements sociétaux radicaux[1].

Le solarpunk englobe une multitude de médias tels que la littérature, les arts visuels (en particulier l'architecture et la mode), la musique et les jeux[5]. Souvent lié à la science-fiction (quand il imagine des technologies qui n'existent pas encore), il peut emprunter également des éléments aux genres utopiques et fantastiques.

  1. a et b Jennifer Hamilton, « Explainer: ‘solarpunk’, or how to be an optimistic radical », sur The Conversation, .
  2. (en) The Solarpunk Community, « A Solarpunk Manifesto (English) », sur re-des.org, alinéa 9
  3. Boffa, « At the Very Least We Know the End of the World Will Have a Bright Side », Longreads (consulté le )
  4. Jacobs, « This sci-fi enthusiast wants to make “solarpunk” happen », Grist (consulté le )
  5. Peskoe-Yang, « What You Can Learn From the Solarpunk Movement », Rewire (consulté le )

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