Abbaye d'Oigny

Abbaye d'Oigny
image de l'abbaye
Portail du XVIIe siècle de l'abbaye d'Oigny.
Nom local Ungiacus (nom latin)
Diocèse Diocèse d'Autun
Patronage Notre-Dame, Saint Nicolas, Saint Laurent
Fondation XIe siècle
Début construction XIIe siècle
Fin construction XVIIIe siècle
Dissolution 1790
Congrégation Chanoines réguliers de saint Augustin, Génovéfains
Période ou style Roman, Gothique, Classique
Protection Logo monument historique Inscrite MH (1990)[1]
Coordonnées 47° 34′ 11″ N, 4° 42′ 26″ E[2]
Pays Drapeau de la France France
Province Drapeau du duché de Bourgogne Duché de Bourgogne
Département Côte-d'Or
Commune Oigny
Site https://www.oigny.fr/
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
(Voir situation sur carte : Côte-d'Or)
Abbaye d'Oigny
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne
(Voir situation sur carte : Bourgogne)
Abbaye d'Oigny
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Abbaye d'Oigny

L'abbaye d'Oigny, de son nom complet utilisé au XVIIIe siècle « abbaye royale de Notre-Dame d'Oigny »[3],[4], est un monastère de chanoines augustins fondé sur des lieux déjà occupés par une plus ancienne communauté monastique. À la fin du XIe siècle, Albéric de Cîteaux et Étienne Harding, chassés de Molesmes, y trouvent refuge avant de fonder l'abbaye de Citeaux. Située à Oigny dans le département de la Côte-d'Or et la région Bourgogne-Franche-Comté, l'abbaye elle-même n'est fondée qu'en 1106. Son histoire reste marquée par une importante effervescence spirituelle au XIIe siècle, étroitement liée à la création des ordres cistercien et prémontré via un échange de textes entre leurs initiateurs[5],[6].

Le développement matériel de l'abbaye fut important et, malgré quelques ventes de terres entre les XVIIe siècle et XVIIIe siècle pour mettre fin à des procès, l'abbaye sera toujours considérée comme une abbaye riche à la fin de l'ancien régime[7]. Sur son cartulaire, l'abbaye d'Oigny est d'ailleurs dénommée en latin "Ungiacensis, domus inclyta" soit "Oigny, illustre maison"[8].

Elle est située dans un vallon à une dizaine de kilomètres de la source de la Seine. Lors de la Révolution française, ses bâtiments et possessions sont saisis et vendus aux familles qui exploitaient les terres attenantes[9]. Une partie de l'abbaye est par la suite utilisée en exploitation agricole tandis que l'autre partie est transformée en demeure bourgeoise dénommée château d'Oigny à partir du XIXe siècle. L'abbaye, qui reste une propriété privée, est inscrite sur la liste des Monuments Historiques en 1990[1].

  1. a et b Notice no PA00112578, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. « Carte IGN classique » sur Géoportail.
  3. Bibliothèque Sainte-Geneviève, FOL Z 602 INV 532 FA (P.10)
  4. Archives Nationales, F-19-601-Dossier3-Piece35
  5. Cîteaux, (lire en ligne)
  6. Anselme Dimier, Mélanges à la mémoire du Père Anselme Dimier, B. Chauvin, (ISBN 978-2-904690-04-4, lire en ligne)
  7. Jeanne Antoinette Poisson marquise de Pompadour, Mémoires de Madame la marquise de Pompadour, Mame et Delaunay-Vallee, Libraries, (lire en ligne)
  8. Claude Courtépée, « Remarques d'un voyageur curieux sur les abbayes de Fontenai, d(Oigni, du Val-des Choux… 1758 », Mémoires de l'Académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon, vol. 4e série -tome IX,‎ 1903-1904 (lire en ligne, consulté le ).
  9. Archives départementales de Côte d'Or Q448-3

Developed by StudentB