Abdelhamid Abaaoud

Abdelhamid Abaaoud
عبد الحميد أبا عود
Surnom Abou Omar Soussi

أبو عمر السوسي
Abou Omar al-Baljīkī
Abou Omar le Belge
أبو عمر البلجيكي

Naissance
Anderlecht (Belgique)
Décès (à 28 ans)
Saint-Denis (France)
Origine Drapeau de la Belgique Belge
Drapeau du Maroc Marocain
Allégeance Katiba al-Mouhajirine (2012-2013)
Jaych al-Mouhajirine wal-Ansar (2013)
État islamique (2013-2015)
Arme Katiba al-Battar
Amniyat
Conflits Guerre civile syrienne
Faits d'armes Bataille d'Alep
Bataille de Deir ez-Zor
Famille Hasna Aït Boulahcen (cousine germaine)
Yassine et Younes Abaaoud (frères cadets)
Sériana et Yasmina Abaaoud (sœurs cadettes)

Abdelhamid Abaaoud, né le à Anderlecht en Belgique et mort le à Saint-Denis en France, est un terroriste djihadiste belgo-marocain[1].

Abaaoud passe sa jeunesse dans la commune de Molenbeek-Saint-Jean à Bruxelles. Il se fait connaître d'abord pour des faits de petite délinquance. Mis en examen pour association de malfaiteurs, il est placé sous contrôle judiciaire[2]. Après s'être radicalisé, il rejoint les rangs de l'État islamique (EI) en Syrie en 2013 et devient un membre de l'Amniyat, le service de renseignement de l'EI[3]. Dès lors, son nom est apparu dans plusieurs dossiers liés au terrorisme islamiste. Il est notamment impliqué dans les attentats déjoués à Verviers en et la même année, dans l'attentat du train Thalys.

Il est accusé d'être le commandant opérationnel des attentats perpétrés en Île-de-France le 13 novembre 2015 qui font 130 morts [4]. Il participe directement au mitraillage des terrasses des cafés et restaurants de l'est parisien. Parvenant à prendre la fuite après les attentats, il est finalement tué lors de l'opération policière du 18 novembre 2015 à Saint-Denis lorsque son complice Chakib Akrouh se fait exploser avec une ceinture d'explosifs.

Avant sa mort, il était devenu ce que le journaliste David Thomson qualifie de « visage le plus connu du djihad francophone »[5]. Abaaoud se vantait de pouvoir franchir les frontières européennes très facilement, alors qu'il faisait l'objet d'un mandat d'arrêt international[6].

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  2. Simon Piel et Laurent Borredon, « Abaaoud, Dahmani, Mostefaï, les frères Abdeslam : des terroristes surveillés en vain », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
  3. « Abdelhamid Abaaoud était-il un espion de Daech? », sur LExpress.fr (consulté le ).
  4. E.C., « "Abaaoud m'a juste dit de choisir une cible facile, un concert par exemple" », sur LeJDD.fr (consulté le ).
  5. David Thomson, Les Français jihadistes, Les Arènes, , 256 p. (ISBN 978-2352043270).
  6. Thomas Liabot, « Abaaoud est passé par Londres avant les attentats de Paris », sur LeJDD.fr (consulté le ).

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