Abu Hamid al-Isfara'ini est un juriste musulman de rite chaféite. Il est né dans la province perse du Khorasan en 955[1]. Il est mort en 1016[2],[3].
À Bagdad, il a étudié le fiqh auprès de al-Marzuban et ad-Daraki. Il étudie également la tradition (les hadiths) auprès de ad-Daraqutni[2]. Il gagne en notoriété et devient le chef de l'école chaféite de Bagdad[2].
Il compte, parmi ses élèves, al-Mawardi, Abu al-Hasan al-Mahamili et Abu at-Taiyid at-Tabari (m. 1058)[4]. Ce dernier devient le chef de l'école chaféite à la mort d'al-Isfara'ini[2]. On dit que le cours d'al-Isfara'ini était suivi par sept-cents élèves[3].
C'est un chaféite traditionaliste, qui considère avec méfiance le kalâm, et notamment l'école acharite[5].
↑(en) Claude Gilliot, « Abū Ḥāmid al-Isfarāyīnī », sur HAL sciences de l'homme et de la société, (consulté le )
↑ abc et d(en) Daphna Ephrat, A Learned Society in a Period of Transition: The Sunni _ulama_ of Eleventh Century Baghdad, SUNY Press, (ISBN978-0-7914-4645-4, lire en ligne), p. 52
↑ a et b(en) Makdisi George Makdisi, Rise of Humanism in Classical Islam and the Christian West, Edinburgh University Press, (ISBN978-1-4744-7065-0, lire en ligne), p. 10
↑(en) Daphna Ephrat, A Learned Society in a Period of Transition: The Sunni _ulama_ of Eleventh Century Baghdad, SUNY Press, (ISBN978-0-7914-4645-4, lire en ligne), p. 53
↑(en) Makdisi George Makdisi, Rise of Humanism in Classical Islam and the Christian West, Edinburgh University Press, (ISBN978-1-4744-7065-0, lire en ligne), p. 11