La notion d’abus de langage est employée pour critiquer une expression verbale plus ou moins impropre dans sa sémantique[1], donnant une sensation que la langue est abusée. On parle aussi de malapropisme ou d’impropriété. La notion connait une intersection avec celle de métonymie, et recouvre plus généralement le fait d’utiliser un mot à la place d’un autre.
L’abus de langage diffère du barbarisme et du solécisme, qui sont des constructions incorrectes au regard des règles de la langue. Les expressions qualifiées d’abus de langage sont des constructions tout à fait correctes, mais leur sens véritable ne correspond pas à ce qui est désigné en pratique.
Selon leurs causes et éventuellement leurs motivations, les abus de langage sont plus ou moins critiqués.