L'affaire du Probo Koala est une catastrophe environnementale survenue en Côte d'Ivoire. Elle tire son nom du navire vraquier qui a acheminé des déchets en Côte d'Ivoire en 2006 : le Probo Koala, un navire vraquier immatriculé au Panama, appartenant à une compagnie grecque et affrété par la société hollandaise et suisse Trafigura.
En , ce navire vraquier polyvalent a déchargé au port d'Abidjan 581 tonnes de déchets provenant du nettoyage du bateau (un mélange de pétrole, sulfure d'hydrogène, phénols, soude caustique et de composés organiques sulfurés). Ces derniers, répandus à terre en zone de décharge, provoquent des émanations de gaz mortels[1],[2]. La mort de 17 personnes et l'intoxication de dizaines de milliers de personnes[1] (43 492 cas d'empoisonnement confirmés et 24 825 cas probables, d'après l'INHP) sont imputées par Amnesty international aux émanations de ces déchets[3]. Trafigura est jugée responsable par un tribunal des Pays-Bas qui condamne l'entreprise le à verser des dommages et intérêts aux victimes.
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« L’étude de l’INPH a donc porté sur les 93 880 patients pour lesquels il existait des données suffisantes. Il en ressort que 46 % d’entre eux (soit 43 492 personnes) ont été considérés comme des cas confirmés d’empoisonnement par les déchets toxiques et 26 % (24 825 personnes) comme des cas probables. Il y avait suspicion d’empoisonnement dans 27 % des cas (25 563 personnes). »