Alginate

Acide alginique
Alginate
Alginate.
Acide alginique
Acide alginique.
Identification
Nom UICPA acide (2R,3S,4R,5R,6S)-6-[(2R,3R,4R,5R,6S)-2-carboxy-4,5-dihydroxy-6-méthoxyoxan-3-yl]oxy-4,5-dihydroxy-3-méthoxyoxane-2-carboxylique
Synonymes

acide alginique

No CAS 9005-32-7
No ECHA 100.029.697
No CE 232-680-1
Code ATC A02BX13
PubChem 25147441
No E E400
SMILES
InChI
Apparence poudre fibreuse blanche à jaune pâle, sans goût, pratiquement inodore[1]
Propriétés chimiques
Formule (C6H8O6)n
Masse molaire 20 000 à 240 000 g/mol[1]
Propriétés physiques
Solubilité sol. dans les hydroxydes alcalins, pratiquement insol. dans l'éthanol (95 %) et les autres solvants organiques[1]
Masse volumique 1,601 g cm−3[1]
Écotoxicologie
DL50 >5 000 mg kg−1 (rat, oral)
1 600 mg kg−1 (rat, i.p.)[2]

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

L’acide alginique et ses dérivés (base conjuguée, sels et esters) les alginates sont des polysaccharides obtenus à partir d'algues brunes : les laminaires ou les fucus. De couleur variant du blanc au brun jaunâtre, il est vendu sous forme filamenteuse, granulaire ou en poudre.

Macrocystis pyrifera, la plus grande espèce de kelp géant.

C'est un composant important des biofilms produits par certaines bactéries pour se protéger (ex. : par Pseudomonas aeruginosa, un pathogène majeur trouvé dans les poumons de certaines personnes atteintes de fibrose kystique[3] ou par les Borrelia responsables de la maladie de Lyme[4]) ; ces biofilms sont très résistants aux antibiotiques[5] et aux globules blancs qui semblent ne pas les considérer comme étrangers[6].

  1. a b c et d (en) Raymond C. Rowe, Paul J. Sheskey et Marian E. Quinn, Handbook of Pharmaceutical Excipients, Londres, Pharmaceutical Press and American Pharmacists Association, , 6e éd., 888 p. (ISBN 978-0-85369-792-3, BNF 42148066), p. 20.
  2. (en) « ChemIDPlus » (consulté le ).
  3. (en) J.C. Davies (en), « Pseudomonas aeruginosa in cystic fibrosis: pathogenesis and persistence », Paediatric Respiratory Reviews (de), vol. 3, no 2,‎ , p. 128–34 (ISSN 1526-0542, PMID 12297059, DOI 10.1016/S1526-0550(02)00003-3).
  4. (en) Sapi E. et al. (2019), The Long-Term Persistence of Borrelia burgdorferi Antigens and DNA in the Tissues of a Patient with Lyme Disease, Antibiotics, 8(4), 183, DOI 10.3390/antibiotics8040183.
  5. (en) A. Boyd et A.M. Chakrabarty, « Pseudomonas aeruginosa biofilms: role of the alginate exopolysaccharide », Journal of Industrial Microbiology (de), vol. 15, no 3,‎ , p. 162–168 (ISSN 0169-4146, PMID 8519473, DOI 10.1007/BF01569821).
  6. (en) J.G. Leid, C.J. Willson, M.E. Shirtliff, D.J. Hassett, M.R. Parsek et A.K. Jeffers, « The exopolysaccharide alginate protects Pseudomonas aeruginosa biofilm bacteria from IFN-gamma-mediated macrophage killing », Journal of Immunology, vol. 175, no 11,‎ , p. 7512–7518 (ISSN 0022-1767, PMID 16301659, DOI 10.4049/jimmunol.175.11.7512, lire en ligne).

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