Alumine

Alumine
Image illustrative de l’article Alumine
__ Al3+     __ O2−
Structure cristalline de l'alumine α (corindon).
Identification
No CAS 1344-28-1
No ECHA 100.014.265
No CE 215-691-6
No RTECS BD1200000
DrugBank DB11342
PubChem 9989226
ChEBI 30187
SMILES
InChI
Apparence solide blanc cristallisé insoluble dans l'eau[1]
Propriétés chimiques
Formule Al2O3  [Isomères]
Masse molaire[2] 101,961 3 ± 0,000 9 g/mol
Al 52,93 %, O 47,07 %,
Propriétés physiques
fusion 2 050 °C[1]
ébullition 2 980 °C[1]
Solubilité lentement soluble dans les solutions aqueuses alcalines ; pratiquement insoluble dans les solvants organiques non polaires, l'éther diéthylique, l'éthanol (95 %), l'eau[3]
Masse volumique 3,97 g cm−3[1] à 20 °C
Pression de vapeur saturante 133,3 Pa à 2 158 °C[3]
Conductivité thermique 36,0 W m−1 K−1 à 26 °C
10,9 W m−1 K−1 à 500 °C
6,2 W m−1 K−1 à 1 000 °C[4]
Thermochimie
S0liquide, 1 bar 67,24 J K−1 mol−1[5]
S0solide 50,92 ± 0,10 J K−1 mol−1[5]
ΔfH0liquide −1 620,57 kJ mol−1[5]
ΔfH0solide −1 675,7 ± 1,3 kJ mol−1[5]
Cp 795,5 J K−1 kg−1[4]

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

L'alumine, ou oxyde d'aluminium, est un composé chimique de formule Al2O3. Il s'agit d'un solide blanc inodore insoluble dans l'eau. Il en existe plusieurs polymorphes, le principal étant l'alumine α, trigonale-rhomboédrique, qui existe dans le milieu naturel sous la forme du minéral appelé corindon, dont certaines variétés sont des pierres précieuses : le rubis, avec des traces de chrome, et le saphir, avec des traces de fer et de titane.

En pétrologie on a l'habitude d'appeler aussi alumine le composant Al2O3 de la composition chimique d'une roche, exprimée en pourcentages d'oxydes, même si les minéraux porteurs d'aluminium n'ont pas cette formule chimique. On dit par exemple de la bauxite, le principal minerai d'aluminium, qu'elle est riche en alumine.

L'alumine est principalement utilisée comme source d'aluminium, comme abrasif en raison de sa dureté de 9,0 sur l'échelle de Mohs (comparable à celle du carbure de tungstène), et comme matériau réfractaire en raison de son point de fusion élevé (atteignant 2 050 °C).

  1. a b c et d Entrée « Aluminium oxide » dans la base de données de produits chimiques GESTIS de la IFA (organisme allemand responsable de la sécurité et de la santé au travail) (allemand, anglais), accès le 23 février 2019 (JavaScript nécessaire).
  2. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  3. a et b (en) Raymond C. Rowe, Paul J. Sheskey et Marian E. Quinn, Handbook of Pharmaceutical Excipients, Londres, Pharmaceutical Press and American Pharmacists Association, , 6e éd., 888 p. (ISBN 978-0-85369-792-3), p. 377.
  4. a et b « Aluminium Oxide » dans la base de données Hazardous Substances Data Bank (consulté le 4 juin 2010).
  5. a b c et d (en) « Aluminum oxide », sur NIST/WebBook (consulté le 4 juin 2010).

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