Ambroise de Milan | |
Détail d'une mosaïque possiblement contemporaine d'Ambroise (vers 380–500) dans la basilique Saint-Ambroise de Milan[1] | |
Évêque, Père de l'Église d'Occident, Docteur de l'Église | |
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Naissance | 339 Augusta Treverorum Empire romain (aujourd'hui Trèves en Allemagne) |
Décès | 4 avril 397 Milan, Empire romain |
Vénéré à | Basilique Saint-Ambroise de Milan |
Vénéré par | Église catholique, Église orthodoxe |
Fête | 7 décembre |
Attributs | abeilles, enfant, fouet, ossements |
Saint patron | la ville de Milan ; apiculteurs, abeilles, animaux domestiques, commissariats français, apprentissage, étudiants, militaires du corps technique et administratif, entomologistes |
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Ambroise de Milan ou saint Ambroise, dont le nom romain en latin est Aurelius Ambrosius, né en 339 à Trèves dans l'Empire romain d'Occident (aujourd'hui en Allemagne) et mort le à Milan, évêque de Milan de 374 à sa mort, docteur de l'Église, est l'un des quatre pères de l'Église d'Occident, avec Augustin d'Hippone, Jérôme de Stridon et Grégoire le Grand.
C'est l'un des protagonistes des débats entre chrétiens nicéens et ariens dans la deuxième moitié du IVe siècle et c'est auprès de lui qu’Augustin d'Hippone se convertit au christianisme[2] vers 386.
Il est aussi connu en tant que poète, quasi fondateur de l'hymnodie latine chrétienne, et écrivain, lecteur de Cicéron et des Pères grecs, dont il reprend les méthodes d'interprétation allégoriques : « La lettre tue, l'esprit vivifie » répétait-il dans ses sermons[3].
Il est honoré comme saint par l'Église orthodoxe comme par l'Église catholique qui le fêtent aujourd'hui le 7 décembre, jour de la translation de ses reliques. Au Moyen Âge, sa fête principale avait lieu soit le , date de sa mort[4], soit le , date de son ordination épiscopale[5].