Andrew Jackson, né le dans la région des Waxhaws (en) (Les Carolines) et mort le à Nashville (Tennessee), est un militaire, planteur esclavagiste et homme d'État américain. Il est président des États-Unis de 1829 à 1837.
Il est l'une des figures les plus influentes et controversées de l'histoire américaine. Né dans une famille modeste dans la région des Waxhaws (en) à la limite entre la Caroline du Nord et la Caroline du Sud, il s'est fait un nom en tant que soldat et héros de la Guerre de 1812, notamment pour sa victoire décisive lors de la bataille de la Nouvelle-Orléans.
Avant sa présidence, Jackson a mené une carrière de juriste et de politicien dans le Tennessee, et il était un ardent défenseur des colons américains contre les populations amérindiennes, un aspect controversé de son héritage. En tant que président, il a marqué l'histoire avec la mise en place de ce que les historiens ont appelé la « démocratie jacksonienne », une approche qui prônait un pouvoir accru pour les citoyens ordinaires et une méfiance envers les élites politiques et économiques.
Jackson a également façonné la présidence avec des actions comme la fermeture de la Second Bank of the United States, qu'il considérait comme une menace pour la liberté individuelle et l'autonomie des États. Toutefois, sa politique indienne, marquée par le tristement célèbre Indian Removal Act de 1830, a conduit à des déplacements forcés massifs des Amérindiens à l'ouest du Mississippi, dont la tristement célèbre « piste des Larmes ».
Son leadership populiste et ses positions fermes contre le système établi ont fait de lui une figure polarisante. Malgré cela, il est resté une icône de la montée du pouvoir démocratique aux États-Unis, en particulier pour les petits fermiers et les ouvriers. Son héritage continue d'alimenter les débats, tant pour ses contributions à la démocratie américaine que pour les impacts dévastateurs de certaines de ses politiques, notamment vis-à-vis des droits des minorités. Il était également planteur et partisan de l'esclavage.