Animisme

Faux lion lors d'un combat de lutte sénégalaise (Dakar).

L’animisme (du latin animus, originairement « esprit », puis « âme ») est la croyance en un esprit, une force vitale, qui anime les êtres vivants, les objets mais aussi les éléments naturels, comme les pierres ou le vent, ainsi qu'en des génies protecteurs[1].

Ces âmes ou ces esprits mystiques, manifestations de défunts ou de divinités animales, peuvent agir sur le monde tangible, de manière bénéfique ou non. Il convient donc de leur vouer un culte[2]. Ainsi défini, comme « croyance à l'âme et à une vie future et, corrélativement, croyance à des divinités directrices et des esprits subordonnés »[3], l'animisme peut caractériser des sociétés extrêmement diverses, situées sur tous les continents.

L'animisme a aussi été défini, notamment par Irving Hallowell et Philippe Descola comme une ontologie. Les chercheurs liés au courant du « nouvel animisme » remettent en cause l'approche moderniste fondée sur une dissociation dualiste entre nature et culture, en faveur d'un lien avec les esprits du monde naturel proche des conceptions écologistes contemporaines[4].

  1. « Les Casamançais », sur kassoumay.com (consulté le ).
  2. « Animisme », dans Jean-François Dortier (dir.), Le Dictionnaire des sciences humaines, Auxerre, Éditions Sciences Humaines, (ISBN 978-2-912601-25-4), p. 19.
  3. G. Le Moal, « Animisme », dans Pierre Bonte et Michel Izard (dir.), Dictionnaire de l'ethnologie et de l'anthropologie, PUF, , p. 72.
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