Antoine Charles Louis de Lasalle | ||
Le général comte Antoine Charles Louis de Lasalle. Huile sur toile d'Antoine-Jean Gros, musée de l'Armée. | ||
Surnom | « Le général hussard » | |
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Naissance | Metz, Lorraine |
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Décès | (à 34 ans) Bataille de Wagram Mort au combat |
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Origine | Français | |
Allégeance | Royaume de France République française Empire français |
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Arme | Cavalerie | |
Grade | Général de division | |
Années de service | 1786 – 1809 | |
Commandement | Brigade infernale | |
Conflits | Guerres de la Révolution française Guerres napoléoniennes |
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Faits d'armes | Rivoli Golymin Heilsberg Medellín Wagram |
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Distinctions | Grand officier de la Légion d'honneur Comte de l'Empire |
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Hommages | Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 17e colonne. Promotion de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr « général Lasalle » en 1979-1981 |
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Antoine Charles Louis, comte de Lasalle, est un général de cavalerie du Premier Empire, né à Metz le et mort au combat lors de la bataille de Wagram le . Issu d'une famille noble, il s'engage très jeune dans l'armée royale. Sous la Révolution française, il devient officier, puis participe aux campagnes d'Italie et d'Égypte où il se fait remarquer par son audace et ses coups d'éclat.
Nommé colonel du 10e régiment de hussards à son retour en France en 1800, il est fait général de brigade à l'aube des guerres napoléoniennes. À la tête d'une brigade de cavalerie qui devient l'« Infernale », Lasalle accumule les victoires contre les Prussiens pendant la campagne de 1806 — notamment avec la prise de la forteresse de Stettin — puis en Espagne en tant que divisionnaire à Medina de Rioseco, Burgos et Medellín. Rappelé en 1809 pour prendre part à la campagne d'Autriche, après s'être distingué une nouvelle fois à Essling, le général Lasalle meurt frappé d'une balle en plein front aux dernières heures de la bataille de Wagram.
Lasalle reste connu aussi bien pour ses nombreux faits d'armes que pour ses frasques en tout genre. Tour à tour coureur de jupons, buveur et fumeur invétéré, il fait preuve sur le terrain d'un remarquable sens tactique et d'une bravoure légendaire qui lui vaut l'admiration de ses soldats. Sa mort à Wagram, à l'âge de trente-quatre ans, est durement ressentie par la troupe et par Napoléon qui déclare à son sujet : « C'était un officier du plus grand mérite, et l'un de nos meilleurs généraux de cavalerie légère. » Il est aujourd'hui considéré comme l'un des plus grands généraux de cavalerie de son temps.