Armorial des corporations

L'Armorial des corporations se propose de réunir un maximum de blasons de corporations.

Il semble que, dès le XIIe siècle, les communautés de métiers ont fait usage d'armoiries, tout comme les cités importantes, et que les artisans marchaient en corps sous une bannière armoriée portant une cotte d'armes aux mêmes couleurs, tout comme les milices urbaines. Mais peu d'exemples nous sont parvenus, les hérauts d'armes négligeant souvent les armoiries des villes, communautés et corporations pour s'occuper uniquement de celles de la noblesse militaire et des familles de chevalerie.

En revanche, la documentation devient abondante au XVIIe siècle, grâce à l'Armorial général de France que Louis XIV fit dresser à la suite de son édit sur la « police des armoiries » connu sous le nom du juge d'armes d'Hozier[1], chargé de son établissement, qui représente plusieurs centaines de corporations et en gratifiant parfois d'armoiries, composées de toutes pièces, les corporations qui n'en avaient pas déclaré ou qui n'avaient pas payé les droits d'enregistrement.

Les meubles figurant ces armoiries corporatives représentent le plus souvent les instruments utilisés par les ouvriers dans l'exercice de leur profession, et ne répondent pas forcément aux exigences des traités d'héraldique. Le saint patron de la corporation était souvent représenté.

Les blasonnements proposés sont les originaux trouvés, la plupart selon D'Hozier, en respectant certaines dérives de l'"orthodoxie" héraldique. Une note est parfois ajoutée, qui signale (voire corrige) cette dérive.


Developed by StudentB