Attaque chimique de Douma | |||
Date | |||
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Lieu | Douma | ||
Victimes | Civils | ||
Type | Attaque chimique au chlore[1] | ||
Morts | 43 à 150[2],[3],[4] | ||
Blessés | 500 à 1 000 au moins[3],[5] | ||
Auteurs | Forces armées syriennes[2],[6],[7] | ||
Participants | Forces du Tigre[2] | ||
Guerre | Guerre civile syrienne | ||
Coordonnées | 33° 35′ 00″ nord, 36° 24′ 00″ est | ||
Géolocalisation sur la carte : Syrie
Géolocalisation sur la carte : Moyen-Orient
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L'attaque chimique de Douma du a lieu pendant la guerre civile syrienne. L'attaque, qui tue plusieurs dizaines de civils dans un quartier résidentiel, se déroule lors d'un combat mené par l'armée syrienne à la fin de la bataille de la Ghouta orientale, alors que les forces rebelles de Jaych al-Islam sont acculées et encerclées à l'intérieur de la ville de Douma. L'échec des négociations provoque une reprise des frappes aériennes le 6 avril, suivie d'une attaque chimique le lendemain. Jaych al-Islam capitule le 8 avril et ses combattants sont évacués vers le nord de la Syrie, accompagnés de plusieurs milliers de civils.
L'opposition syrienne, plusieurs pays dont les États-Unis, la France et le Royaume-Uni, et plusieurs ONG, comme Human Rights Watch, accusent aussitôt l'armée syrienne d'être responsable de l'attaque. À cette période du conflit, la culpabilité du régime de Bachar el-Assad dans l'utilisation de sarin et de chlore a déjà été démontrée à plusieurs reprises par les enquêtes conjointes de l'ONU et de l'OIAC, ainsi que par la commission d'enquête indépendante des Nations unies sur la situation des droits de l'Homme en Syrie. Le régime syrien, soutenu par ses alliés, la Russie et l'Iran, nie que des armes chimiques aient été utilisées puis conteste les accusations à son encontre, se contredisant. Mais le , après une enquête de plusieurs mois, l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) confirme l'utilisation de chlore comme arme chimique à Douma le . En 2023, après enquête, l'OIAC confirme la responsabilité du régime syrien.
L'attaque chimique provoque une riposte militaire limitée des États-Unis, de la France et du Royaume-Uni, qui bombardent dans la nuit du 13 au plusieurs sites liés au programme d'armement chimique syrien.
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