Des entrées-sorties sont régulièrement proposées pour passer du réseau routier ordinaire à l'autoroute et réciproquement, ainsi que des aires de repos. Des aménagements spécifiques[1], appelés échangeurs, permettent de passer d'une autoroute à une autre.
Une définition internationale du concept d'autoroute a été adoptée lors de la convention de Vienne sur la circulation routière ; elle est suivie par de nombreux pays européens, mais certains pays non signataires peuvent avoir une conception différente, basée sur des définitions plus locales, notamment en Amérique du Nord, en Océanie et en Asie.
Dans certains pays, les appellations voie rapide et voie express (ou semi-autoroute en Suisse) semblent plutôt réservées au réseau routier traditionnel, partiellement mis aux normes autoroutières (élargissement de voies, chaussées séparées et déviations d’agglomérations) et partiellement non mis aux normes. L'existence de voie rapide ou de voie express peut parfois être une étape intermédiaire et longue pour passer d'un réseau traditionnel à un réseau autoroutier.
Le concept d'autoroute naît en Allemagne avec l'AVUS en 1909.
La première autoroute au monde (en italien : autostrada), l’autoroute des Lacs a été construite en Italie en 1924 pour relier Milan à la région des lacs (85 km).
Par analogie, on parle d’autoroutes de l’information[2] pour qualifier les réseaux de communication à haut débit qui permettent l’échange abondant et rapide de données entre systèmes informatiques.
↑Oxford Dictionaries, Les Éditions Québec Amérique, sous licence à Oxford University Press.
↑La notion d’autoroute de l’information a surtout été employée dans les rapports français, américains, et européens des années 1990 relatifs aux réseaux de communication à venir, basés sur les technologies ADSL/FTTH et ATM, et sur leur impact politique, notamment en termes d’emploi, de nouveaux marchés, et de dérégulation. Exemple : Les autoroutes de l’information - Rapport au Premier ministre français publié par La Documentation française, janvier 1994.