Bagan

Bagan
Les temples de Bagan
Géographie
Pays
Région
Partie de
Birmanie centrale (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Superficie
104 km2Voir et modifier les données sur Wikidata
Coordonnées
Démographie
Population
22 000 hab.Voir et modifier les données sur Wikidata
Densité
211,5 hab./km2
Fonctionnement
Statut
Patrimonialité
Liste indicative du patrimoine mondial (d) ()
Patrimoine mondial ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Géolocalisation sur la carte : Asie
(Voir situation sur carte : Asie)
Géolocalisation sur la carte : Birmanie
(Voir situation sur carte : Birmanie)

Bagan (en birman : ပုဂံ), jadis orthographié Pagan, est un vaste site archéologique bouddhique de près de 50 kilomètres carrés situé dans la Région de Mandalay, dans la plaine centrale de la Birmanie, sur la rive gauche de l’Irrawaddy. C'est le deuxième ensemble archéologique d'Indochine après Angkor. Du IXe siècle au XIIIe siècle, Bagan a été la capitale du royaume de Pagan, le premier empire birman ; cette cité à l'apogée de sa grandeur (1044-1287) ne comptait pas moins d'un demi-million d'habitants[1].

Occupé de nos jours par plusieurs villages ou hameaux souvent bâtis à proximité de groupes de temples, ce site se trouve dans une zone sismique et a subi de nombreux tremblements de terre ayant provoqué de graves dégâts, l’un des plus importants et destructeurs ayant eu lieu en [2]. Les villages et hameaux à proximité du site archéologique ne comptent actuellement que 22 000 habitants.

Un inventaire des monuments du site a été dressé par la suite par Pierre Pichard[3], de l’École française d’Extrême-Orient (EFEO), avec l’aide de plusieurs collaborateurs locaux. Dans le cadre de cet inventaire en huit volumes publiés entre 1992 et 2001, les monuments ont été mesurés, photographiés et leurs plans tracés, chacun, outre le nom qu’il peut éventuellement porter, recevant un numéro. Cet inventaire recense 2834 monuments, dont de nombreux en ruines.

Plusieurs monuments ont été restaurés après le tremblement de terre de 1975, mais dès les années quatre-vingt-dix, une vague de restaurations entreprises sous l’égide du gouvernement birman ainsi que la construction d’un terrain de golf et d’une tour d’observation au milieu du site ont suscité de nombreux commentaires souvent fort critiques de la part des historiens de l’art et archéologues occidentaux. Ces restaurations, qui s’assimilent souvent à des reconstructions, sont financées par des donations des fidèles bouddhistes[4].

Bagan est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO le [5].

  1. Xavier Galland, « PAGAN, cœur historique de la Birmanie », Gavroche Thaïlande, no 180,‎ , p. 37 (lire en ligne [PDF])
  2. The Bagan Earthquake (1975)
  3. Notice biographique sur le site de l'EFEO
  4. Hudson 2000 et 2008.
  5. « Sept nouveaux sites culturels inscrits sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO », sur UNESCO, (consulté le )

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