Balaenoptera musculus
Règne | Animalia |
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Embranchement | Chordata |
Classe | Mammalia |
Ordre | Cetacea |
Sous-ordre | Mysticeti |
Famille | Balaenopteridae |
Genre | Balaenoptera |
EN A1abd : En danger
Statut CITES
La baleine bleue (Balænoptera musculus), appelée aussi rorqual bleu, est une espèce de cétacés de la famille des balænopteridés. Sa longueur moyenne est de 25 à 27 m pour une masse de 130 tonnes, les femelles étant plus grandes que les mâles. C'est le plus gros animal vivant à notre époque et même, dans l'état actuel des connaissances, ayant vécu sur Terre (devant deux grands sauropodes dont le Diplodocus hallorum). Le spécimen confirmé le plus long mesurait 33,5 m de long[1] et le plus lourd pesait 190 tonnes[2],[3].
Long et mince, le corps de la baleine bleue peut prendre diverses teintes de gris bleuté sur le dos et un peu plus clair en dessous. On dénombre au moins trois sous-espèces distinctes : B. m. musculus dans l’Atlantique Nord et le Pacifique Nord, B. m. intermedia de l’océan Antarctique et B. m. brevicauda découverte dans l’océan Indien et dans le sud de l’océan Pacifique. B. m. indica, découverte dans l’océan Indien, pourrait être une autre sous-espèce. Comme les autres baleines, la baleine bleue se nourrit essentiellement d’un petit crustacé, le krill, de planctons mais également de petits poissons et parfois de calmars[4].
Les baleines bleues étaient abondantes dans presque tous les océans avant le début du XXe siècle. Pendant près de quarante ans, elles furent chassées par les baleiniers qui ont amené l'espèce au bord de l'extinction avant qu'elle ne soit protégée par la communauté internationale en 1966. Un rapport de 2002 estimait qu’il y avait entre 5 000 et 12 000 baleines bleues à travers le monde, localisées dans au moins cinq groupes. En 2018, l'UICN estime la population entre 5 000 et 15 000 individus[5]. Des études plus récentes sur la sous-espèce B. m. brevicauda suggèrent qu’il pourrait s’agir d’une sous-estimation. Avant la chasse industrielle à la baleine, la plus forte population se trouvait dans l’Atlantique, qui en comptait approximativement 240 000 (entre 202 000 et 311 000). L'espèce est classée en danger d'extinction par l'UICN.