Bataille de Bouvines

Bataille de Bouvines
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Le roi Philippe Auguste à la bataille de Bouvines.
Enluminure des Grandes Chroniques de France, vers 1330. Bibliothèque municipale de Chartres, BM 0003, fo 282 vo.
Informations générales
Date
Lieu Bouvines Logo des sites naturels français Site classé (2014)
Issue Victoire française décisive
Traité de Chinon
Belligérants
Royaume de France Saint-Empire
Comté de Flandre
Royaume d'Angleterre
Commandants
Philippe Auguste
Eudes de Bourgogne
Robert de Dreux
Blason Mathieu Ier de Montmorency (+1160) Mathieu de Montmorency
Otton IV
Ferrand de Flandre
 (c)
Renaud de Dammartin
 (c)

Jean sans Terre
Forces en présence
env. 7 000
dont 1 500 chevaliers
env. 9 000
Pertes
2 chevaliers morts, parmi lesquels Étienne de Longchamps 169 chevaliers morts
131 chevaliers prisonniers

Conflit entre Capétiens et Plantagenêt -
Guerre de 1213-1214

Batailles





Guerre du Poitou

Coordonnées 50° 35′ 00″ nord, 3° 13′ 30″ est
Géolocalisation sur la carte : Nord
(Voir situation sur carte : Nord)
Bataille de Bouvines
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Bataille de Bouvines

La bataille de Bouvines est une bataille qui se déroula le dimanche près de Bouvines, dans le comté de Flandre (dans l'actuel département du Nord), en France, opposant les troupes royales françaises de Philippe Auguste, renforcées par quelques milices communales[1], le tout constitué d'environ 7 000 combattants, à une coalition constituée de princes et seigneurs flamands, allemands et français renforcés de contingents anglais, équivalant à environ 9 000 combattants, menée par l’empereur du Saint-Empire Otton IV[2],[3],[4].

La victoire est remportée par le roi de France et marque le début du déclin de la prédominance seigneuriale. Jean sans Terre, qui attaquait conjointement depuis la Saintonge, doit accepter le traité de Chinon et se retirer. Le , les barons anglais lui imposent la Grande Charte[2]. Contraint de fuir, Otton IV est déposé et remplacé par Frédéric II[2].

  1. Gérard Sivéry, Philippe Auguste, Perrin, (ISBN 2262020450), p. 276 :

    « En particulier des cents cinquante sergents à cheval soissonnais qui s'enfoncèrent comme un coin au milieu des chevaliers ennemis au début de la bataille et y jetèrent le désarroi. »

    .
  2. a b et c Georges Duby, « Bouvines, bataille de (1214) », sur Encyclopædia Universalis (consulté le ).
  3. « bataille de Bouvines () », sur Encyclopédie Larousse, éditions Larousse (consulté le ).
  4. « Paris-Roubaix : § 1.4 (« Le carrefour de l'Arbre et la bataille de Bouvines ») », sur Encyclopédie Larousse, éditions Larousse (consulté le ).

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