Bataille de Friedland

Bataille de Friedland
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Informations générales
Date
Lieu Pravdinsk
(Russie actuelle, oblast de Kaliningrad)
Issue

Victoire française décisive

Belligérants
Drapeau de l'Empire français Empire français Drapeau de l'Empire russe Empire russe
Commandants
Napoléon Ier
Édouard Mortier
Jean Lannes
Levin August von Bennigsen
Piotr Ivanovitch Bagration[1]
Forces en présence
66 000 hommes 84 000 hommes
Pertes
1 645 morts
8 995 blessés
2 426 prisonniers
400 disparus
12 000 morts et blessés
10 000 prisonniers
80 canons
70 drapeaux

Quatrième Coalition

Batailles


Coordonnées 54° 27′ 00″ nord, 21° 01′ 00″ est
Géolocalisation sur la carte : Russie européenne
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Bataille de Friedland
Géolocalisation sur la carte : oblast de Kaliningrad
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Bataille de Friedland
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(Voir situation sur carte : Europe)
Bataille de Friedland

La bataille de Friedland () a vu l’armée française sous le commandement de Napoléon Ier s’imposer de manière décisive face à une armée russe dirigée par le comte Levin August von Bennigsen. Elle eut lieu sur le territoire de Friedland, appelée depuis 1945 Pravdinsk, exclave de Kaliningrad, à environ 43 km au sud-est de Königsberg (depuis 1945 Kaliningrad).

La bataille marqua la fin de la guerre de la Quatrième Coalition (1806-1807), au cours de laquelle les monarchies européennes se liguèrent contre la France napoléonienne. Après près de 23 heures de combats, l’armée française se rendit maîtresse du champ de bataille, abandonné par une armée russe se retirant dans le chaos le plus complet au-delà de la rivière Alle, où nombre de fuyards se noyèrent.

La conséquence directe de cette bataille fut la signature des traités de Tilsit, le 7 juillet 1807, faisant des deux nations des alliés après deux ans de guerre. Deux jours plus tard, la France signa un traité de paix avec la Prusse. Il s'agissait pour la Russie d'une paix relativement clémente, en comparaison avec celle imposée à la Prusse, défaite à l'issue de la campagne de Prusse et de Pologne. En effet, tous les territoires à l'ouest de l'Elbe lui sont amputés afin de former le nouveau royaume de Westphalie dirigé par Jérôme, frère de l'Empereur, tandis que ses possessions gagnées lors des deuxième et troisième partages de la Pologne constituent le duché de Varsovie, associé à la Saxe alliée de Napoléon.

Plusieurs historiens considèrent la bataille de Friedland comme l'une des plus brillantes victoires de Napoléon, à l'image d'Austerlitz. En effet, il a rarement pu défaire une armée de façon aussi totale qu'à Friedland[2]. De plus, Friedland et Tilsit sont souvent considérés comme coïncidant avec l'apogée de l'Empire français. En effet, à l'automne 1807, Napoléon se lance dans l'invasion du Portugal, qui mènera l'Empire dans le « bourbier » espagnol.

  1. Razoux 2009, p. 100.
  2. P. Facon, R. Grimaud et F. Pernot, Les plus belles victoires de Napoléon, Évreux, éditions Atlas, , 126 p. (ISBN 2-7312-2791-5).

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