Date |
– (6 mois et 2 jours) |
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Lieu | Guadalcanal (îles Salomon) |
Issue | Victoire stratégique alliée |
États-Unis Australie Nouvelle-Zélande Royaume-Uni Salomon[1],[Note 1] Tonga Fidji[2],[Note 2] |
Empire du Japon |
60 000 hommes (forces terrestres)[3],[4],[Note 3] |
36 200 hommes (forces terrestres)[Note 4] |
7 100 morts 4 prisonniers 29 navires perdus 615 avions détruits[5],[6][Note 5] |
31 000 morts 1 000 prisonniers 38 navires perdus 683-880 avions détruits[5],[7],[8][Note 6] |
Seconde Guerre mondiale – Guerre du Pacifique
Batailles
Campagne de Guadalcanal
Terrestres :
Navales :
Terrestres :
Navales :
Japon :
Campagnes d'Afrique, du Moyen-Orient et de Méditerranée
Coordonnées | 9° 25′ 00″ sud, 160° 00′ 00″ est | |
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La bataille de Guadalcanal, également connue sous l'appellation campagne de Guadalcanal et sous le nom de code opération Watchtower par les forces alliées, est une importante bataille de la Seconde Guerre mondiale sur le théâtre d'opérations de l'océan Pacifique qui s'est déroulée entre le et le sur et autour de l'île de Guadalcanal, dans le cadre de la campagne des îles Salomon. Ce fut la première offensive majeure des forces alliées contre l'empire du Japon.
Le , les forces alliées, majoritairement américaines, débarquèrent sur les îles de Guadalcanal, Tulagi et Florida, dans le Sud des îles Salomon, avec l'objectif d'empêcher les Japonais de les utiliser pour menacer les voies logistiques et de communication entre les États-Unis, l'Australie et la Nouvelle-Zélande. Les Alliés avaient également l'intention d'utiliser Guadalcanal et Tulagi comme bases pour soutenir une campagne dont l'objectif était de capturer ou neutraliser la base principale japonaise de Rabaul sur l'île de Nouvelle-Bretagne. Ils submergèrent les défenseurs japonais en infériorité numérique, qui occupaient les îles depuis mai 1942, et prirent Tulagi et Florida ainsi qu'un aérodrome, appelé plus tard piste Henderson[Note 7], qui était en construction sur Guadalcanal. De puissantes forces navales des États-Unis appuyèrent les débarquements.
Surpris par l'offensive alliée, les Japonais firent plusieurs tentatives entre août et novembre 1942 pour reprendre la piste. Trois batailles terrestres majeures, sept batailles navales (cinq opérations nocturnes et deux batailles de porte-avions) et des batailles aériennes continues, presque quotidiennes, culminèrent à la bataille navale décisive de Guadalcanal au début du mois de novembre 1942 au cours de laquelle la dernière tentative des Japonais de bombarder l'aérodrome depuis la mer et la terre avec suffisamment de troupes pour la reprendre, fut défaite. Au mois de décembre 1942, ils renoncèrent à toute nouvelle tentative puis évacuèrent le reste de leurs forces le , face à une offensive du XIVe corps de l’US Army, cédant ainsi l'île aux Alliés.
Sur le théâtre d'opérations du Pacifique, la campagne de Guadalcanal fut une victoire stratégique interarmes importante des forces alliées sur les Japonais. Ces derniers avaient atteint le point culminant de leurs conquêtes dans le Pacifique et Guadalcanal marque pour les Alliés le passage d'une série d'opérations défensives à une stratégie offensive et le début de leur campagne de reconquête des îles Salomon, de la Nouvelle-Guinée et du Pacifique central, qui aboutira à la reddition finale du Japon à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
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