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Lieu | Dauphiné - (plateau d'Herbeys, Brié-et-Angonnes et Haute-Jarrie) |
Issue | victoire catholique |
Catholiques | Protestants Mercenaires suisses |
Bernard de Nogaret de La Valette Alphonse d'Ornano |
François de Bonne de Lesdiguières François de Châtillon de Coligny Guillaume Stuart de Vézinnes François de Lettes |
2 900 soldats catholiques | 3 600 soldats protestants 4 500 mercenaires suisses |
50 | 1 800 |
huitième guerre de Religion
Coordonnées | 45° 07′ nord, 5° 45′ est | |
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La bataille de Jarrie, qui s'est déroulée le durant la huitième guerre de Religion, a ensanglanté le plateau d'Herbeys, Brié-et-Angonnes et Haute-Jarrie, à une dizaine de kilomètres de Grenoble.
Ce combat, qui a vu s'opposer les huguenots de Lesdiguières aux catholiques de La Valette, est l'une des batailles les plus meurtrières pour la région grenobloise de tous les temps, avec ses 1 850 morts, en majorité mercenaires suisses protestants[1]. Combat mineur et partiellement oublié, il reflète parfaitement les enjeux du royaume de France de l'époque à l'échelle locale[2].
En fonction des différents auteurs d'ouvrages concernant cette bataille, elle prend d'autres appellations comme bataille d'Uriage, bataille de Vaulnaveys, bataille du Pont de Vizille, bataille de Grenoble, bataille de Vif, bataille entre l'Isère et le Drac ou encore défaite des Suisses en Dauphiné. Cependant, pour le vulgarisateur d'histoire locale Robert Aillaud, l'appellation à préférer est bataille de Jarrie, la plus utilisée et celle qui lui a été donnée par La Valette, l'un des protagonistes, du côté des vainqueurs[3],[4].