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Lieu | Ville de Messines, au sud d'Ypres (Belgique) |
Issue | Victoire alliée rapide et totale |
Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande Australie Nouvelle-Zélande |
Empire allemand |
Herbert Plumer | Friedrich Bertram Sixt von Armin |
IIe armée 9 divisions, 72 tanks |
IVe armée 5 divisions |
17 000 hommes | 20 000 hommes dont 7 500 prisonniers 65 canons 94 mortiers 300 mitrailleuses |
Batailles
Coordonnées | 50° 46′ 48″ nord, 2° 51′ 50″ est | |
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La seconde bataille de Messines, du 7 juin 1917 au est une offensive de la 2e armée britannique du général Plumer près de la ville de Messines en Flandre occidentale belge pendant la Première Guerre mondiale contre la IVe armée allemande dirigée par le général von Armin sur le front occidental.
Après l'échec de l'offensive du général Nivelle au Chemin des Dames en avril et mai 1917, les troupes françaises sont secouées par une série de mutineries modifiant les plans stratégiques franco-britanniques pour l'année 1917. L'armée britannique déclenche l'offensive de Messines pour forcer l'armée allemande à déplacer des réserves vers la Flandre et ainsi réduire la pression sur les troupes françaises. L'objectif tactique de cette bataille est de capturer les positions allemandes sur la colline de Messines afin de priver la IVe armée allemande des positions dominantes du sud du saillant d'Ypres. Cette bataille est le prélude d'une opération plus ambitieuse, menée par l'armée britannique au cours de l'été et de l'automne 1917, visant la capture de la crête de Passchendaele puis la percée du front jusqu'à la frontière hollandaise afin de capturer la côte belge.
La 2e armée britannique est formée de cinq corps d'armée, trois d'entre eux sont impliqués dans l'attaque, et les deux autres sont positionnés sur le flanc nord et ne participent pas à l'attaque. La 2e armée dispose d'un dernier corps d'armée de la réserve générale. Les troupes allemandes sont au cours des combats renforcées par une division provenant d'Ypres. La bataille débute par l'explosion de 19 mines détruisant les défenses allemandes de première ligne, suivie d'un barrage roulant qui permet l'avancée des troupes britanniques appuyées par des chars, des troupes de cavalerie et des avions et la capture de la colline de Messines.