Date |
– (6 mois et 22 jours) |
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Lieu | Stalingrad, Oblast de Stalingrad, URSS |
Issue |
Victoire soviétique décisive Début de la fin de l'hégémonie nazie |
Reich allemand Royaume de Roumanie Royaume d'Italie Royaume de Hongrie État indépendant de Croatie |
Union soviétique |
450 000 hommes[1] (novembre-) |
1 130 000 hommes[1] (novembre-) |
264 301 morts ou blessés[1] 60 000 prisonniers[1] 500 chars détruits[1] 650 avions détruits[1] 89 838 morts[1] 43 282 blessés[1] 64 000 prisonniers[1] 50 chars détruits[1] 56 avions détruits[1] 70 000 morts ou blessés[1] 50 000 prisonniers[1] 105 chars détruits[1] 50 avions détruits[1] 47 000 morts ou blessés[1] 70 000 prisonniers[1] 179 chars détruits[1] |
478 741 morts[1] 650 878 blessés[1] 3 000 chars détruits[1] 2 000 avions détruits[1] |
Batailles
Front de l’Est
Prémices :
Guerre germano-soviétique :
Front nord :
Front central :
Front sud :
Front nord :
Front central :
Front sud :
Front nord :
Front central :
Front sud :
Front central :
Front sud :
Allemagne :
Front nord et Finlande :
Europe orientale :
Campagnes d'Afrique, du Moyen-Orient et de Méditerranée
Coordonnées | 48° 42′ 00″ nord, 44° 29′ 00″ est | |
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La bataille de Stalingrad est la succession des combats qui, du au , ont opposé les forces de l'URSS à celles du Troisième Reich et ses alliés pour le contrôle de la ville de Stalingrad. Cette bataille s'est déroulée en quatre phases : l'approche de la ville par les armées de l’Axe de juillet à ; les combats urbains pour son contrôle entre et ; la contre-offensive soviétique à partir de fin ; l'encerclement, le blocus des troupes allemandes repliées dans des poches, en et pour aboutir à leur reddition les et . L'ensemble des combats, dans et hors de la ville, ont tué ou blessé environ 1 130 000 soldats soviétiques, et (en y incluant les 244 000 prisonniers) fait perdre de l’ordre de 760 000 soldats aux troupes allemandes, roumaines, italiennes, hongroises et croates. En outre, le nombre de morts chez les civils soviétiques a été de l’ordre de 100 000. Si l’on cumule toutes ces pertes (morts, blessés, prisonniers), la bataille a provoqué en tout près de 2 millions de victimes.
Après la bataille de Moscou en , et avant la bataille de Koursk en , Stalingrad constitue, avec plus d'un million de soldats de l'Armée rouge engagés simultanément à la mi-, l'une des grandes défaites de l'armée allemande sur le front de l'Est et un tournant stratégique majeur de la Seconde Guerre mondiale, qui coïncide avec le débarquement sur le front de l'Ouest des 700 000 hommes de l'opération Torch en Afrique du Nord. La bataille de Stalingrad reste dans les mémoires pour l'ampleur des moyens déployés et des destructions, le nombre de victimes principalement militaires, les conditions hivernales rudes, la férocité de combats urbains qui ont aussi touché les civils, ainsi que pour ses impacts psychologiques et symboliques au moment de l’événement puis dans l'après-guerre.
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