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Lieu | Sud de Waterloo (près de Bruxelles), Brabant wallon, Belgique |
Issue | Victoire décisive des coalisés |
Empire français | Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande Royaume de Prusse Royaume uni des Pays-Bas Royaume de Hanovre Duché de Nassau Duché de Brunswick |
Napoléon Michel Ney |
Arthur Wellesley de Wellington Gebhard von Blücher |
Armée du Nord : • 74 000 fantassins • 266 canons |
Armée des Alliés : • 68 000 fantassins • 12 600 cavaliers • 266 canons Renforts prussiens : • 50 000 hommes[1] |
~ 5 000 morts[2] ~ 18 000 blessés[2] ~ 8 000 à 10 000 prisonniers[2] 220 canons 2 drapeaux Total : 32 000 pertes |
1 747 morts 4 923 blessés 592 disparus King's German Legion 362 morts 1 009 blessés 218 disparus 1 226 morts 4 287 blessés 1 373 disparus 352 morts 1 550 blessés 1 228 disparus 294 morts 1 028 blessés 210 disparus 154 morts 456 blessés 50 disparus 254 morts 389 blessés[3] Total : 21 702 pertes : • 4 389 morts • 13 642 blessés • 3 671 disparus |
Campagne des Cent-Jours
Septième Coalition
Batailles
Guerre de Vendée et Chouannerie de 1815
Coordonnées | 50° 40′ 41″ nord, 4° 24′ 44″ est | |
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La bataille de Waterloo [watɛʁlo][4] s'est déroulée le , en Belgique, à vingt kilomètres au sud de Bruxelles, dans l'actuelle province du Brabant wallon[5]. Cette bataille a opposé l'armée française dite Armée du Nord, dirigée par l'empereur Napoléon Ier, à l'armée des Alliés, dirigée par le duc de Wellington et composée de Britanniques, d'Allemands (contingents du Hanovre, du Brunswick, du Nassau) et de Néerlandais (unités belges et néerlandaises), rejointe par l'armée prussienne commandée par le maréchal Blücher. Elle s'est achevée par la défaite décisive de l'armée française.
Napoléon Ier lance des assauts contre le château d’Hougoumont et la ferme de La Haye-Sainte mais l’armée de Wellington résiste. C’est alors que l’armée prussienne intervient, attaquant le flanc droit de l’armée française. Le maréchal Grouchy, chargé de poursuivre les prussiens après Ligny, avait failli à sa tâche. La cavalerie française charge les lignes adverses à plusieurs reprises et menace de les briser. La Garde impériale avance mais doit finalement reculer. Une attaque générale des coalisés rend la défaite française inévitable[6].
Les combats n'ont pas lieu sur le territoire de la commune de Waterloo, mais un peu plus au sud, sur les territoires des communes actuelles de Lasne, Braine-l'Alleud et de Genappe. Toutefois, Wellington écrivit la dépêche annonçant la victoire des coalisés depuis son quartier général situé à Waterloo, fixant ainsi ce nom à la bataille qui fut initialement appelée en France « bataille de Mont-Saint-Jean »[7],[8], lieu effectif de l'engagement. En Allemagne, la bataille est dénommée « Victoire de la Belle-Alliance » (Sieg von Belle-Alliance)[7],[8], du nom de l'auberge où eut lieu la rencontre entre les deux généraux en chef des coalisés à la fin de la journée.
Cette bataille est la dernière à laquelle prit part personnellement Napoléon, qui venait de reprendre le pouvoir en France trois mois plus tôt, et marque ainsi la fin de cette période des Cent-Jours. Napoléon dut en effet abdiquer quatre jours plus tard à son retour à Paris, le , face au manque de soutien politique.
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incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Logie 2003, p.153