Date | 23 – |
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Lieu | Fort de la Malmaison |
Issue | Victoire française |
France | Empire allemand |
Paul Maistre | Max von Boehn |
6e armée française 14e corps d'armée 21e corps d'armée 11e corps d'armée 7 divisions en ligne 1845 tubes 64 chars |
VIIe armée allemande VIIIe corps de réserve Generalkommando 54 |
4 000 morts 10 000 blessés 6 chars |
8 000 morts 30 000 blessés 11 500 prisonniers 210 canons lourds capturés 750 mitrailleuses |
Batailles
Coordonnées | 49° 28′ nord, 3° 29′ est | |
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La bataille de la Malmaison est une bataille de la Première Guerre mondiale qui se déroula du au . Elle tient son nom du fort de la Malmaison, situé à côté du chemin des Dames, dans l'Aisne. Son issue sera le repli des Allemands sur la rive droite de l'Ailette.
Ce qui la rend notable est sa préparation d'artillerie, la plus forte de toutes les batailles de la Première Guerre mondiale, d'une intensité qu'on ne reverra plus avant la bataille de Koursk en 1943[1] : près de 1 800 pièces d’artillerie françaises, pour 12 km de front, ont envoyé plus de 3 millions de projectiles en 3 jours. Cette bataille est remarquable pour son utilisation des chars, stratégie que l'on doit au général Jean Estienne, qui a créé une arme blindée en France, ce qui lui a valu le surnom de « Père des chars ».