Bataille de la Moskova

Bataille de la Moskova
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Bataille de la Moskova, 7 septembre 1812, huile sur toile de Louis-François Lejeune, 1822. Collections du château de Versailles.
Informations générales
Date
Lieu Borodino, Russie
55° 31′ N, 35° 49′ E
Issue Victoire pyrrhique française[1] (non décisive)
Belligérants
Drapeau de l'Empire français Empire français
Drapeau du Duché de Varsovie Duché de Varsovie
Drapeau du Royaume d'Italie Royaume d'Italie
Drapeau du Royaume de Bavière Royaume de Bavière
Drapeau du Royaume de Saxe Royaume de Saxe
 Royaume de Westphalie
Drapeau du Royaume de Wurtemberg Royaume de Wurtemberg
Drapeau du Grand-duché de Hesse Grand-duché de Hesse
Autres membres de la
Drapeau de la Confédération du Rhin Confédération du Rhin
Drapeau de l'Empire russe Empire russe
Commandants
Drapeau de la France Napoléon Ier
Drapeau de la France Louis Nicolas Davout
Drapeau de la France Michel Ney
Drapeau de la France Eugène de Beauharnais
Drapeau de la France Joachim Murat
Drapeau de l'Empire russe Mikhaïl Koutouzov
Drapeau de l'Empire russe Piotr Ivanovitch Bagration
Drapeau de l'Empire russe Michel Barclay de Tolly
Forces en présence
130 000 hommes incluant :
102 000 fantassins
28 000 cavaliers
587 canons
138 000 hommes incluant :
110 000 fantassins
9 000 Cosaques
19 000 miliciens
624 canons
Pertes
6 562 morts[2]
21 450 blessés[2]
13 canons capturés
45 000 morts ou blessés
100 à 200 prisonniers
15 - 60 canons capturés

Sixième Coalition

Batailles

Campagne de Russie (1812)


Campagne d'Allemagne (1813)


Campagne de France (1814)


Front italien :

Front des Pays-Bas :
Coordonnées 55° 31′ 00″ nord, 35° 49′ 00″ est
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Bataille de la Moskova

La bataille de la Moskova, bataille de la Moskowa ou bataille de Borodino (en russe : Бородинское сражение, Borodinskoïé srajénié) est une bataille opposant la Grande Armée commandée par Napoléon Ier à l’armée impériale russe menée par le Feldmarschall Mikhaïl Koutouzov. Elle a lieu le (26 août a.s.) à proximité du village de Borodino, à 125 kilomètres de Moscou. Le nom de Moskova, plus évocateur que celui de Borodino, est choisi par Napoléon pour désigner cette bataille, et fait référence à la rivière qui coule à plusieurs kilomètres du champ de bataille et non au lieu où se déroulèrent les combats.

Qualifiée de « bataille des géants », elle est la plus importante et la plus sanglante bataille de la campagne de Russie, impliquant plus de 250 000 hommes pour des pertes estimées à 70 000 hommes.

Depuis son entrée sur le territoire russe, Napoléon souhaite engager une bataille décisive face à un ennemi qui ne cesse de se dérober. Cette campagne qu'il entreprend comme une guerre purement politique nécessite une victoire éclatante afin d’obliger le tsar Alexandre Ier à demander la paix et à conclure un nouveau traité d'alliance favorable à la France et à sa stratégie de blocus continental. Côté russe, le tsar, faisant face à des dissensions entre ses généraux quant à la stratégie à adopter, nomme Koutouzov commandant en chef de ses armées le 18 août. Ce dernier, après avoir laissé la Grande Armée s'approcher de Moscou sous les harcèlements incessants des cosaques, se décide enfin, aux portes de celle-ci, à fortifier ses positions et à livrer bataille.

Au cours de cette confrontation, les Français réussissent à s’emparer des principales fortifications russes, dont la redoute Raïevski et les « flèches » défendues par le général Piotr Bagration, qui est blessé mortellement lors de l’assaut (il décèdera le ). La victoire est française dans la mesure où Napoléon contraint les forces russes à battre en retraite et s’ouvre la voie vers Moscou. Les pertes de chaque côté sont immenses (environ 30 000 soldats français tués ou blessés pour 45 000 côté russe[2]) et bien que fortement réduite, l’armée russe qui dispose de réserves peut encore représenter une menace. Ainsi, Koutouzov, de manière controversée (il n'a pas réussi à bloquer la route de Moscou et a perdu plus d'hommes que Napoléon en évitant cependant l'enveloppement de son armée), affirme qu'il a triomphé de l'ennemi à Borodino, le nom russe de la bataille[3].

Les Français font leur entrée dans Moscou une semaine plus tard, le 14 septembre, et y resteront jusqu'au 19 octobre, jour où commence le retour, bientôt désastreux, de la Grande Armée.

  1. Stéphane Béraud, La révolution militaire napoléonienne, t. II : Les batailles, tempus, , p. 107
  2. a b et c Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Denniee
  3. « La Campagne de Russie/Napopédia », sur www.napopedia.fr.

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