Un biocide est défini dans l'Union européenne comme substance ou mélange de substances actives, destinée(s) à détruire ou inactiver ou dissuader tout organisme indésirable, par tout moyen autre qu'une simple action physique ou mécanique (voir définition plus précise plus bas)[1] ;
Il existe plusieurs façons de classer les biocides entre eux. La notion de biocide est générale et englobe des sous groupes de substances ou moyens [2] concernant notamment divers domaines de l'hygiène générale, alimentaire et médicale notamment, ou des domaines industriels, agricoles et vétérinaires. Y figurent autre quatre grandes catégories : les désinfectants ; divers produits de protection ; des produits de lutte contre les "pestes" (espèces dites « nuisibles ») ; et divers autres produits biocides.
Un sous-ensemble des biocides est celui des pesticides. Étymologiquement, les pesticides sont destinés à contrôler les pestes par une action physique, chimique ou biologique, groupe qui, dans les secteurs agricole et du jardinage, contient un autre sous-ensemble : celui des produits phytosanitaires, destinés à plus spécifiquement protéger les végétaux[3][Pas dans la source].
Tout biocide est susceptible d'avoir des effets sur l'homme, l'animal ou l'environnement[4] ; par méconnaissance ou via une mauvaise utilisation, il peut porter préjudice à la santé ou à l’environnement[5]. Les biocides deviennent souvent des micropolluants diffus, et parfois des polluants émergents[6]. Pour cette raison, ils font l’objet d’un encadrement réglementaire strict, aux plans européen et national. La réglementation vise à ce que chaque produit biocide mis sur le marché soit efficace avec des risques acceptables.