Le blanchiment d'argent est l'action de dissimuler la provenance d'argent acquis illégalement, en la convertissant en une source légitime[1].
Cette technique de la criminalité financière permet d'utiliser des revenus illégaux sans être inquiété par les autorités. La nécessité du blanchiment est donc liée à une infraction sous-jacente, à savoir une activité dont le revenu est illicite ou a échappé à l'administration fiscale. Ces infractions sont listées par le Groupe d'action financière et dans le code de procédure pénale de la plupart des pays. L'inverse du blanchiment d'argent est le noircissement d'argent[2].
Selon le rapport de l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime, le blanchiment d'argent sale est estimé à 1 600 milliards de dollars dans le monde en 2009, soit 2,7 % du PIB mondial[réf. souhaitée]. Ces chiffres doivent être relativisés car l'émergence des cryptomonnaies complexifie la traçabilité du blanchiment d'argent.