Le blast beat (littéralement : rythme explosif en anglais) est une technique de batterie très utilisée dans le metal extrême[1], qui consiste en une superposition de doubles croches effectuées aux pieds et aux mains à un tempo élevé (>150 bpm). Il repose sur la frappe alternative de la grosse caisse et de la cymbale d'une part et celle de la caisse claire en décalage des pieds d'autre part. L'effet obtenu donne ainsi une impression de mur de son.
Cette technique fut inventée et employée pour la première fois dans le punk hardcore par le groupe D.R.I. en 1983[2]. Elle fut introduite dans le métal au milieu des années 80, avec notamment la sortie du premier album des S.O.D., Speak English or Die, avec Charlie Benante à la batterie (également batteur du groupe Anthrax) ainsi qu'avec Scum, le premier album de Napalm Death avec Mick Harris aux fûts. D'autres considèrent Pete Sandoval de Morbid Angel comme le véritable précurseur du blast beat.
Par la suite, le blast beat s'est complexifié en introduisant des motifs rythmiques variés et plus complexes.
Ce motif rythmique s'est également démocratisé puisque beaucoup de batteurs, même issus d'autre courants musicaux, l'ont désormais intégré à leur jeu. C'est notamment le cas de Thomas Lang.