British Leyland | |
Badge de British Leyland. | |
Création | 1968 : Fusion de Leyland Motor Corp Ltd et de British Motor Holdings Ltd |
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Disparition | 1986 : British Leyland devient Rover Group |
Personnages clés | Lord Stokes (en) Michael Edwardes (en) Graham Day (en) |
Forme juridique | Limited company |
Siège social | Longbridge (Austin/Rover) Birmingham Cowley Royaume-Uni |
Activité | construction automobile |
Produits | automobiles, camions, autobus |
Société mère | British Motors Holdings (en) (BMH) Leyland Motor Corporation (LMC) |
Filiales | Land Rover (jusqu'en 2000) |
Effectif | 250 000 |
Société précédente | Leyland |
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British Leyland, de son nom complet British Leyland Motor Corporation Ltd (BLMC), est un ancien conglomérat automobile britannique formé à Londres en 1968 par la fusion de Leyland Motor Corp Ltd et de British Motor Holdings Ltd. Partiellement nationalisé en 1975, le groupe fut rebaptisé à cette occasion British Leyland Limited (BL)[1],[2].
Malgré la présence en son sein de marques rentables et renommées, comme Rover et Land Rover, ainsi que de la célébrissime Mini, l'histoire de British Leyland est particulièrement tourmentée, marquée par des grèves, de graves problèmes de qualité et de fiabilité et une perte continuelle de parts de marché.
En 1982, BL est rebaptisé Austin Rover Group, puis Rover Group en 1986. En 1988, le gouvernement britannique, son propriétaire depuis treize ans, revend l'entité à British Aerospace (BAe). Le groupe change à nouveau de mains en 1994, racheté par BMW, qui le cède à son tour six ans plus tard après l'avoir expurgé de plusieurs de ses marques. Renommé MG Rover, il est alors le dernier constructeur automobile généraliste britannique ; il fait faillite en 2005.
De nos jours, les marques Mini, Jaguar Land Rover et Leyland Trucks (actuellement détenues respectivement par BMW, Tata et Paccar) sont les trois principales parts de l'ex-British Leyland encore en activité. Une petite présence subsiste sur le site de Longbridge. Certaines activités, comme Unipart (en), continuent également de fonctionner indépendamment.
La société, dont le siège était à Londres, avait des intérêts dans environ 95% de l'industrie automobile britannique et produisait des voitures, mais aussi des utilitaires, des camions et des autobus, des engins de chantier et des moteurs.