Directeur du Programme d'expérimentation en arts politiques | |
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Directeur ou directrice scientifique (en) Institut d'études politiques de Paris | |
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Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Bruno Paul Louis Latour |
Nationalité | |
Domicile | |
Formation | |
Activités | |
Père |
Louis-Noël Latour (d) |
Fratrie | |
Conjoint |
Chantal Latour (d) |
Enfant |
Robinson Latour (d) |
A travaillé pour | |
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Membre de | |
Directeur de thèse | |
Influencé par | |
Site web | |
Distinctions | Liste détaillée Prix Roberval () Prix John-Desmond-Bernal () Docteur honoris causa de l'université de Lund () Officier des Palmes académiques () Docteur honoris causa de l'université de Lausanne () Docteur honoris causa de l'université de Göteborg () Docteur honoris causa de l'Université de Montréal () Prix Siegfried-Unseld (en) () Docteur honoris causa de l'université de Warwick () Chevalier de la Légion d'honneur () Prix Holberg () Prix Raymond-de-Boyer-de-Sainte-Suzanne () Prix Albertus-Magnus () Prix de l'Académie catholique de France () Docteur honoris causa de l'université d'Édimbourg () Officier de l'ordre national du Mérite () Prix de Kyoto en art et philosophie () |
Archives conservées par |
Archives municipales de Beaune (d)[1],[2] Archives nationales[3] |
Bruno Latour, né le à Beaune et mort le [4] à Paris[5], est un sociologue, anthropologue, théologien et philosophe des sciences français.
Après avoir été assistant de Jean-Jacques Salomon au CNAM, puis avoir enseigné à l'École des mines de Paris, de 1982 à 2006, il devient en professeur à l'Institut d'études politiques de Paris. En , il devient directeur scientifique et directeur adjoint de Sciences-Po. En 2009, il participe à la création du laboratoire de recherche interdisciplinaire médialab[6]. En 2010, il initie, au sein de Sciences-Po, le programme d'expérimentation en arts et politique (SPEAP).
Connu pour ses travaux en sociologie des sciences, il a mené des enquêtes de terrain où il observe des scientifiques au travail et décrit le processus de recherche scientifique d'abord comme une construction sociale[7]. Il a également mis en cause l'exclusivité des matériaux « sociaux » dans la « construction » des faits scientifiques, abandonnant le constructivisme social pour une théorie plus large de l'acteur-réseau[8]. En 2007, Bruno Latour est classé parmi les dix chercheurs les plus cités en sciences humaines[9]. Il jouit d'une certaine notoriété dans le monde académique anglophone, où une journaliste l'a une fois décrit comme « le plus célèbre et le plus incompris des philosophes français[10] ».
Ses ouvrages les plus connus sont La Vie de laboratoire (1979), La Science en action (1987), Nous n'avons jamais été modernes (1991) et Politiques de la nature (1999). Parmi ses principales influences, on peut mentionner Michel Serres. Bruno Latour fut membre du comité d'orientation de la revue Cosmopolitiques.