Cent Ans de solitude | |
Auteur | Gabriel García Márquez |
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Pays | Colombie |
Genre | Roman Réalisme magique |
Version originale | |
Langue | Espagnol |
Titre | Cien años de soledad |
Éditeur | Editorial Sudamericana |
Lieu de parution | Buenos Aires |
Date de parution | 1967 |
Version française | |
Traducteur | Claude et Carmen Durand |
Éditeur | Éditions du Seuil |
Lieu de parution | Paris |
Date de parution | 1968 |
Couverture | Élizabeth Butterworth |
Nombre de pages | 437 |
ISBN | 202023811X |
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Cent Ans de solitude (titre original : Cien años de soledad) est un roman de langue espagnole, écrit par le romancier, nouvelliste et journaliste colombien Gabriel García Márquez, prix Nobel de littérature en 1982. Il est rédigé en 1965 au Mexique et publié deux ans plus tard, en mai 1967, à Buenos Aires, en Argentine, par Editorial Sudamericana. Le premier tirage compte près de huit mille exemplaires[1]. L'ouvrage, défini par la critique comme le chef-d'œuvre de son auteur, est souvent classé parmi les plus grands romans du XXe siècle. Il a permis à García Márquez d'entrer, de son vivant dans la liste des 100 meilleurs livres de tous les temps en 2002. La première phrase du livre (« Bien des années plus tard, face au peloton d'exécution, le colonel Aureliano Buendía devait se rappeler ce lointain après-midi au cours duquel son père l'emmena faire connaissance avec la glace. ») reste l'un des plus célèbres incipits de l'histoire littéraire[2],[3].
Cent Ans de solitude est considéré comme une pièce maîtresse de la littérature ibéro-américaine en particulier et de la littérature universelle en général[4]. Il est l'une des œuvres hispanophones les plus lues et traduites actuellement. Nombre de lecteurs, critiques et écrivains comme Pablo Neruda estiment qu'il s'agit du roman de langue espagnole le plus important depuis Don Quichotte[5],[6],[7],[8]. Cent Ans de solitude est cité comme le texte le plus représentatif du réalisme magique, courant esthétique d'origine européenne et picturale, définitivement associé au boom de la littérature latino-américaine à partir des années 1960. Le réalisme magique qu'expérimente García Márquez fait coexister divers genres littéraires et juxtapose, de manière ludique, cadre historique et géographique avéré, références socio-culturelles vraisemblables et motifs surnaturels. Cent Ans de solitude ouvre une nouvelle voie dans la littérature mondiale par son souhait de transfigurer la réalité par l'allégorie et l'imaginaire. Comme l'explique l'auteur à son biographe Gerald Martin, il s'agit de faire en sorte que « les choses les plus effrayantes, les plus inhabituelles soient dites avec la plus grande impassibilité »[9].
Le roman narre la destinée de la famille Buendía sur sept générations et du village imaginaire de Macondo qu'elle habite. Acculés à vivre cent ans de solitude par la prophétie du gitan Melquíades, les Buendía vont traverser les guerres, les massacres et les conflits propres à l'histoire colombienne et connaître à la fois la grandeur et la décadence. À la mort de l'auteur en 2014, l'ouvrage s'était vendu à près de 30 millions d'exemplaires à travers le monde depuis sa première parution et avait été traduit dans 35 langues[6].
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