Chang’e (chinois : 嫦娥 ; pinyin : ) est un personnage de la mythologie chinoise, femme de l’archer Houyi. Séparée de son mari et du reste des humains, elle réside éternellement sur la Lune, dans un palais de jade nommé Vaste froidure (廣寒宮, ), avec pour seuls compagnons Wugang, un apprenti immortel exilé, occupé à abattre un cannelier qui repousse sans cesse[1], et un lapin (ou lièvre) apothicaire dit « lapin de jade » (玉兔, [2]), assisté selon certains d’un crapaud.
Le taoïsme la considère comme la déesse de la Lune (Yin suprême, 太陰星君, [3]. Elle est évoquée tous les ans le 15 du huitième mois lors de la Fête de la mi-automne.
Dans la poésie de la dynastie Tang, elle représente une belle femme délaissée ; Li Shangyin la mentionne dans deux œuvres : Lune de givre[4] et Soir de Lune[5].
Le cratère lunaire Chang-Ngo lui est dédié.