Changsha 长沙 | |
Skyline le long de la rivière Xiang. | |
Administration | |
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Pays | Chine |
Province ou région autonome | Hunan |
Statut administratif | Ville-préfecture |
Maire | Tan Zhongchi |
Code postal | Ville : 410000[1] |
Code aéroport | CSX |
Indicatif | +86 (0)731[1] |
Immatriculation | 湘A et 湘O (police et autorités locales) |
Démographie | |
Population | 7 044 118 hab. (2010) |
Densité | 596 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 28° 12′ 00″ nord, 112° 58′ 00″ est |
Altitude | 63 m |
Superficie | 1 181 800 ha = 11 818 km2 |
Températures moyennes |
Mois le plus froid 4,7 °C Mois le plus chaud 29,4 °C Annuelles 17,3 °C |
Pluviométrie | 1 365,5 mm |
Divers | |
PIB total | 374,4 milliards de yuans (2008) Soit : 54,8 milliards $ |
PIB par habitant | 56 620 yuans (2008) Soit : 8 289 $ |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.changsha.gov.cn |
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Changsha (chinois : 长沙 ; pinyin : ; litt. « long sable ») est la capitale de la province chinoise du Hunan. Elle est située à l'est du Hunan, au bord de la rivière Xiang dont la longue île sablonneuse lui a donné son nom.
Cette ville est aussi symbolique de la naissance du communisme chinois, car, si celui-ci a pris ses bases théoriques en France, avec des membres importants comme Deng Xiaoping, Zhou Enlai, Chen Yi, Cai Hesen, Li Lisan, Zhao Shiyan, Li Weihan, étant partis y étudier dans les années 1920[2] ou en Russie, c'est ici qu'a commencé la guerre civile qui a mené la seconde révolution chinoise jusqu'à la république populaire de Chine, le 1er octobre 1949. Cette ville présente quelques lieux liés à la lutte entre les Parti communiste chinois et le Kuomintang (parti nationaliste chinois), ainsi que quelques lieux de pèlerinage pour les nostalgiques de Mao Zedong. Le président Mao est en effet né dans le Hunan et a suivi, dans sa jeunesse, l'école de Changsha Shifan pendant quelques années. Il y a rencontré sa première femme[réf. nécessaire], qui plus tard fut tuée dans cette même ville par le parti nationaliste.
La ville est volontairement incendiée en 1938 par le Kuomintang dirigé par Tchang Kaï-chek, pour empêcher les troupes japonaises de s'emparer de ses richesses, ce qui provoque la destruction totale de son patrimoine historique vieux de 2 500 ans.
La ville a été le site d'une marche d'opposition au printemps 1989.