Chevet

Chevet de style roman de l'église de Saint-Léonard-de-Noblat.
Plan type d'église avec son chœur à travées droites, prolongé par le rond-point et le chevet à pans.
Chevet de la basilique de Paray le Monial.

En architecture religieuse, le chevet (du latin capitium, ouverture supérieure de la tunique pour passer la tête, mot dérivé de caput, « tête » qui évoque la présence du maître-autel dans le chœur) désigne généralement l'extrémité du chœur d'une église derrière le maître-autel et le sanctuaire de l'église[1], parce que dans les édifices au plan en croix latine, le chevet correspond à la partie de la croix sur laquelle le Christ crucifié posa sa tête.

C'est l'extrémité de l'église, vue par un observateur placé dans l'axe longitudinal, du côté du maître-autel[2]. Il comprend l’ensemble des murs, fenêtres et toiture du chœur, du déambulatoire s'il y en a un et, éventuellement, de la ou des chapelles, rayonnantes avec absidioles, ou échelonnées.

  1. Dom Melchior de Vogüé et dom Jean Neufville, Glossaire des termes techniques à l'usage des lecteurs de « La nuit des temps », La Pierre-Qui-Vire, Éditions Zodiaque, coll. « Introductions à la nuit des temps » (no 1), .
  2. Jean-Marie Pérouse de Montclos (2 tomes), Principes d'analyse scientifique. Architecture, méthode et vocabulaire, Paris, Ministère des Affaires culturelles, Inventaire général des monuments et richesses artistiques de la France, Imprimerie nationale, , chap. IX (« Couvrement »).

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