Claudia Cardinale

Claudia Cardinale
Description de cette image, également commentée ci-après
Claudia Cardinale, durant le tournage du film
La Panthère rose (1963).
Nom de naissance Claude Joséphine Rose Cardinale
Surnom CC
Naissance
Tunis (Protectorat français de Tunisie)
Nationalité Drapeau de l'Italie Italienne
Profession Actrice
Mannequin
Films notables Cartouche
Huit et demi
Le Guépard
La Mafia fait la loi
Il était une fois dans l'Ouest
Site internet official-claudiacardinale.com

Claude Joséphine Rose Cardinale dite Claudia Cardinale (/klodja kaʁdinal/[a] ; en italien : /ˈklaudja kardiˈnale/[b]), est une actrice et mannequin italienne, née le à Tunis .

Née et élevée entre Tunis et La Goulette, Cardinale est élue en 1957, un an après l'indépendance du pays, « la plus belle Italienne de Tunisie». En cet honneur, elle reçoit comme prix un voyage à la Mostra de Venise, ce qui lui permet d'obtenir rapidement des contrats de cinéma, notamment grâce à Franco Cristaldi, qui sera son mentor pendant plusieurs années et qu'elle épousera par la suite. Après avoir débuté dans un petit rôle aux côtés de la vedette égyptienne Omar Sharif dans Goha (1958) de Jacques Baratier, sa longue carrière durera plus de soixante ans. Elle a joué dans un large éventail de genres cinématographiques : des comédies à l'italienne aux westerns spaghetti, des drames sociaux aux fresques historiques, des films de mafieux aux films de guerre et des comédies de mœurs hollywoodiennes aux films de cape et d'épée français, tout en travaillant occasionnellement dans le domaine de la musique, du théâtre et de la télévision. Elle a joué dans «150 films ou presque»[1], dont certains sont inspirés de prestigieux chefs-d'œuvre de la littérature italienne. Certains des films dans lesquels elle a joué sont considérés comme des jalons du grand cinéma d'auteur.

Considérée comme l'actrice italienne la plus en vue des années 1960[2], elle a été la seule à atteindre une notoriété internationale comparable à celle de Sophia Loren[3] et de Gina Lollobrigida, qui faisaient toutes deux partie de la génération précédente d'actrices apparues dans les années 1950. La presse internationale l'a souvent qualifiée de plus belle femme du monde au cours de cette décennie[4]. En 1961, la presse française titre sur ses initiales « CC », en clin d'œil aux initiales « BB » de Brigitte Bardot, avec laquelle elle tournera dix ans plus tard la comédie Les Pétroleuses.

Sa « beauté à la fois solaire et nocturne, délicate et incisive, énigmatique et troublante »[3] a été mise en valeur par les principaux réalisateurs de l'âge d'or du cinéma italien au XXe siècle. On notera en particulier ses interprétations pour Mario Monicelli (Le Pigeon), Luchino Visconti (Rocco et ses frères, Le Guépard, Sandra), Federico Fellini (Huit et demi), Mauro Bolognini (Le Bel Antonio, Le Mauvais Chemin, Quand la chair succombe, Liberté, mon amour ! ), Valerio Zurlini (La Fille à la valise), Luigi Comencini (La ragazza), Liliana Cavani (La Peau), Sergio Leone (Il était une fois dans l'Ouest), Luigi Zampa (Bello, onesto, emigrato Australia sposerebbe compaesana illibata), Luigi Magni (Les Conspirateurs) et Damiano Damiani (La Mafia fait la loi), et du côté étranger, elle a été dirigée par de grands réalisateurs tels qu'Abel Gance, Philippe de Broca, Henri Verneuil, Mikhaïl Kalatozov, Jerzy Skolimowski, Blake Edwards, Werner Herzog, Souheil Ben Barka, Fernando Trueba ou Manoel de Oliveira.

Elle a reçu des prix et des récompenses pour ses prestations : en 1984, elle a remporté le prix Pasinetti de la meilleure actrice à la Mostra de Venise 1985 pour Claretta, ainsi que cinq David di Donatello, cinq Rubans d'argent, trois Globes d'or et une Grolla d'oro de la meilleure interprétation féminine.

Au niveau international, elle a reçu le Lion d'or pour l'ensemble de sa carrière à la Mostra de Venise, l'Ours d'or d'honneur à la Berlinale, l'Aigle d'or au Festival du film de Moscou, le Prix Lumière[5] et de nombreux autres prix (compétitifs et honorifiques) pour sa carrière cinématographique.

Comme d'autres actrices de sa génération, elle a incarné un nouveau modèle féminin, une femme émancipée, volontaire et battante qui se veut libre et indépendante[3], qui s'assume et qui aspire à un rôle égal dans les relations affectives et professionnelles[6]. Se disant « féministe convaincue »[7], Claudia Cardinale est ambassadrice de bonne volonté de l'UNESCO pour la défense des droits des femmes depuis .


Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « alpha », mais aucune balise <references group="alpha"/> correspondante n’a été trouvée

  1. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cojean
  2. Brunetta 1993, p. 180.
  3. a b et c Brunetta 1993, p. 160.
  4. Brunetta 1993, p. 142.
  5. « Le palmarès des Lumières 2013 », sur unifrance.org
  6. Brunetta 1993, p. 159.
  7. « Claudia Cardinale ou le «diktat de la maigreur» sur la Croisette », sur letemps.ch

Developed by StudentB