Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
Il fut par ailleurs le premier vice-Premier ministre qu'ait connu le pays, au sein du gouvernement de coalition de guerre constitué entre 1940 et 1945 par Winston Churchill, avant de conduire son parti à la victoire électorale à la fin de la guerre. Il fut le premier travailliste à occuper le poste de Premier ministre durant une législature entière, le premier travailliste à diriger une majorité parlementaire travailliste et le premier à diriger le Parti travailliste aussi longtemps.
Le gouvernement qu'il dirigea appliqua le consensus d'après-guerre, basé sur la supposition que le plein emploi serait maintenu grâce à la politique économique inspirée du keynésianisme et qu'un organisme de sécurité sociale serait créé — aspirations résumées dans le rapport Beveridge rendu public en novembre 1942.
Dans le même contexte, son gouvernement entreprit la nationalisation des prestataires de services — tel que le Service national de Santé — et des industries vitales pour l'économie du pays. Après une première opposition du Parti conservateur à la politique fiscale keynésienne, cet accord fut respecté dans ses grandes lignes, pendant trente ans, par les acteurs en présence jusqu'à l'arrivée de Margaret Thatcher au poste de Premier ministre, en 1979.
Il a été particulièrement bien jugé par l'historiographie politique, étant considéré par un sondage de l'université de Leeds[1] comme « le meilleur Premier ministre britannique » du XXe siècle après 1945.