Cluj-Napoca (hu) Kolozsvár | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | Roumanie |
Județ | Cluj (chef lieu) |
Maire Mandat |
Emil Boc depuis |
Code postal | 400001–400930 |
Démographie | |
Gentilé | Clujien(ne) |
Population | 286 598 hab. () |
Densité | 1 597 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 46′ 48″ nord, 23° 33′ 34″ est |
Altitude | 410 m |
Superficie | 17 950 ha = 179,5 km2 |
Fuseau horaire | +02:00 (heure d'hiver) +03:00 (heure d'été) |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.primariaclujnapoca.ro |
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Cluj-Napoca (prononcé [ˈkluːʒ naˈpɔka] ; en roumain courant Cluj ; en hongrois Kolozsvár) est une ville transylvaine du nord-ouest de la Roumanie fondée en 1213, située dans la vallée du Someșul Mic, à 440 kilomètres au nord-ouest de Bucarest. C’est en 1974, dans le cadre de la politique protochroniste de Nicolae Ceaușescu, que la ville a reçu par décret son second nom de Napoca, qui est celui du camp romain antique situé sous l’actuel centre-ville, provenant de la tribu dace locale des Napaei. Cependant, les Roumains continuent d’appeler la ville par son nom initial de Cluj ; les Hongrois l'appellent Kolozsvár, les Allemands Klausenburg, en yiddish son nom est קלויזנבורג, et en latin Claudiopolis.
La ville a été par périodes capitale de la principauté de Transylvanie ; c’est actuellement le chef-lieu du județ du même nom et de la région de développement Nord-Ouest. Troisième ville du pays par la population (la municipalité comptait 324 576 habitants en 2011), elle est le principal pôle économique du nord-ouest. La ville se distingue par un secteur secondaire très diversifié et un secteur tertiaire essentiellement tourné vers les TIC, les activités financières, l’éducation et la recherche. La ville et sa région vivent aussi du tourisme grâce à son patrimoine architectural et aux Carpates occidentales roumaines qui l’entourent.
Cluj est non seulement l’un des plus importants centres culturels du pays avec de nombreuses institutions (théâtres, bibliothèques, festivals, concerts…) qui jouent un rôle de premier plan au niveau national, mais aussi, compte tenu de ses deux grandes communautés de langue roumaine et hongroise, une ville profondément biculturelle et le plus important centre culturel de la communauté hongroise de Roumanie. Un Clujien sur quatre est de souche hongroise et, dans cette communauté de 50 000 personnes en 2011, les deux tiers sont de confession protestante, avec des calvinistes, des unitariens et des luthériens. La communauté réformée de la ville est la plus importante du pays du fait que ces formes du christianisme, apparues au XVIe siècle, ont été l’objet d’un édit de tolérance de la principauté de Transylvanie en 1568, devenant alors religions officielles à égalité avec le catholicisme.
Cluj est aussi le plus ancien (1581) et le deuxième plus important centre universitaire du pays, mais le premier en Transylvanie. Les universités et les écoles de la ville assurent une formation de haut niveau dans les trois langues historiques de la Transylvanie (roumain, hongrois et allemand), ainsi qu’en français et en anglais. Cela fait que le nombre d’étudiants étrangers, tant européens qu’extra-communautaires, ne cesse d’augmenter.