Le commerce des indulgences vient de la possibilité dans l'Église catholique romaine d'acheter des indulgences (du latin indulgere,« accorder »), c'est-à-dire la rémission totale ou partielle devant Dieu de la peine temporelle parfois nommée pénitence[1] encourue en raison d'un péché déjà pardonné, concrètement par le sacrement de réconciliation. Cette pratique qui remonte au IIIe siècle reçoit une définition juridique dans les décrétales pontificales au XIIe siècle. L'indulgence obtenue en contrepartie d'un acte de piété (pèlerinage, prière, mortification, don), notamment dans le but de raccourcir le passage par le purgatoire d'un défunt, au cours du temps s'est transformée en un commerce lucratif.