Copernicium

Copernicium
RoentgeniumCoperniciumNihonium
Hg
  Structure cristalline hexagonale compacte
 
112
Cn
 
               
               
                                   
                                   
                                                               
                                                               
   
                                           
Cn
Tableau completTableau étendu
Position dans le tableau périodique
Symbole Cn
Nom Copernicium
Numéro atomique 112
Groupe 12
Période 7e période
Bloc Bloc d
Famille d'éléments Métal de transition
ou métal pauvre
Configuration électronique [Rn] 5f14 6d10 7s2
Électrons par niveau d’énergie 2, 8, 18, 32, 32, 18, 2
Propriétés atomiques de l'élément
Masse atomique [285]
Rayon de covalence 122 pm[1]
Énergies d’ionisation[2]
1re : 1 154,9 kJ·mol-1 3e : 3 164,7 kJ·mol-1
2e : 2 170,0 kJ·mol-1
Isotopes les plus stables
Iso AN Période MD Ed PD
MeV
283Cn{syn.}s
90 % α

10 % FS
9,53
9,32
8,94

279Ds

285Cn{syn.}29 sα9,15
9,03 ?
281Ds
Propriétés physiques du corps simple
État ordinaire Peut-être gazeux[3]
Masse volumique 23,7 g·cm-3 (prédiction)[2]
Système cristallin Hexagonal compact[5] (prédiction), antérieurement cubique centré[6]
Point d’ébullition 84+112
−108
 °C
[4]
Divers
No CAS 54084-26-3[7]
Précautions
Élément radioactif
Radioélément à activité notable

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

Le copernicium (symbole Cn[8]) est l'élément chimique de numéro atomique 112. Il correspond à l'ununbium (Uub) de la dénomination systématique de l'IUPAC, et est encore appelé élément 112 dans la littérature. Il a été synthétisé pour la première fois le 9 février 1996 par la réaction 208Pb (70Zn, n) 277Cn au Gesellschaft für Schwerionenforschung (GSI) de Darmstadt, en Allemagne, et son identification a été validée par l'IUPAC en mai 2009[9]. Il a reçu son nom définitif en février 2010 en l'honneur de Nicolas Copernic[a].

Il s'agit d'un transactinide très radioactif, dont l'isotope connu le plus stable, le 285Cn, a une période radioactive de 29 s. Situé sous le mercure dans le tableau périodique des éléments, il appartiendrait au bloc d. Contrairement aux autres éléments du groupe 12, qui sont des métaux pauvres, il pourrait s'agir d'un métal de transition, en raison d'effets relativistes stabilisant la sous-couche électronique s au détriment de la sous-couche d : le cation Cn2+ aurait ainsi la configuration électronique [Rn] 5f14 6d8 7s2. Le copernicium serait très volatil, et il n'est pas exclu qu'il puisse être gazeux[3] aux conditions normales de température et de pression.

  1. (en) « Copernicium », Periodic Table, sur Royal Society of Chemistry (consulté le )
  2. a et b (en) Darleane C. Hoffman, Diana M. Lee et Valeria Pershina, « Transactinide Elements and Future Elements », The Chemistry of the Actinide and Transactinide Elements,‎ , p. 1652-1752 (ISBN 978-94-007-0210-3, DOI 10.1007/978-94-007-0211-0_14, Bibcode 2011tcot.book.1652H, lire en ligne)
  3. a et b (en) Sandra Soverna, « Indication for a gaseous element 112 » [PDF], GSI Scientific Report 2003, sur Institut de chimie nucléaire de l'université de Mayence (consulté le ).
  4. (en) Robert Eichler, Nikolay V. Aksenov, Alexey V. Belozerov, Gospodin A. Bozhikov, Victor I. Chepigin, Sergey N. Dmitriev, Rugard Dressler, Heinz W. Gäggeler, Alexander V. Gorshkov, Mikhail G. Itkis, Florian Haenssler, Andreas Laube, Viacheslav Y. Lebedev, Oleg N. Malyshev, Yuri Ts. Oganessian, Oleg V. Petrushkin, David Piguet, Andrei G. Popeko, Peter Rasmussen, Sergey V. Shishkin, Alexey A. Serov, Alexey V. Shutov, Alexander I. Svirikhin, Evgeny E. Tereshatov, Grigory K. Vostokin, Maciej Wegrzecki, Alexander V. Yeremin, « Thermochemical and physical properties of element 112 », Angewandte Chemie, vol. 47, no 17,‎ , p. 3262-3266 (PMID 18338360, DOI 10.1002/anie.200705019, lire en ligne)
  5. (en) Jan-Michael Mewes, Odile R. Smits, Georg Kresse et Peter Schwerdtfeger, « Copernicium: A Relativistic Noble Liquid », Angewandte Chemie International Edition, vol. 58, no 50,‎ , p. 17964-17968 (PMID 31596013, PMCID 6916354, DOI 10.1002/anie.201906966, Bibcode 2019AngCh.13118132M, lire en ligne Accès libre).
  6. (en) Jyoti Gyanchandani, Vinaya kMishra, G. K. Dey et S. K. Sikka, « Super heavy element Copernicium: Cohesive and electronic properties revisited », Solid State Communications, vol. 269,‎ , p. 16-22 (DOI 10.1016/j.ssc.2017.10.009, Bibcode 2018SSCom.269...16G, lire en ligne)
  7. Mark Winter, « WebElements – Element 112 », The University of Sheffield & WebElements Ltd, UK, (consulté le )
  8. Le symbole initialement proposé par le GSI était Cp, mais l'UICPA avait rapidement émis une recommandation provisoire pour le symbole Cn, afin d'éviter les confusions avec l'ancien symbole du cassiopéium, dénomination alternative du lutécium utilisée en Allemagne jusqu'en 1949, et avec le symbole couramment employé en chimie inorganique pour le ligand cyclopentadiène.
  9. Article Techno-Science.Net : « Nouvel élément chimique enfin reconnu : reste à lui trouver un nom ».
  10. (en) « IUPAC News – 20 février 2010 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ) « Element 112 is Named Copernicium. »
  11. (en) Kazuyuki Tatsumi et John Corish, « Name and symbol of the element with atomic number 112 (IUPAC Recommendations 2010) », Pure and Applied Chemistry, vol. 82, no 3,‎ , p. 753-755 (ISSN 1365-3075, lire en ligne)
    DOI 10.1351/PAC-REC-09-08-20


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