Cor d'harmonie

Cor d'harmonie
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Variantes historiques cor naturel, cor de chasse, cor des Alpes
Classification Instrument à vent
Famille Cuivres
Instruments voisins bugle, trompette, trombone, tuba
Tessiture fa1 - fa4
Œuvres principales Concertos de Mozart, Konzertstück, Adagio et Allegro de Robert Schumann, concertos de Richard Strauss, concerto de Reinhold Glière, concertino de Carl Maria von Weber, concerto de Paul Hindemith, Villanelle de Paul Dukas, Trio de Johannes Brahms...
Instrumentistes bien connus Gioachino Rossini, Franz Strauss, Joseph Leutgeb, Jacques-François Gallay, Frédéric Duvernoy, Louis-François Dauprat, Giovanni Punto, Vitaly Buyanovski, Lucien Thévet, Hermann Baumann, Dennis Brain, Barry Tuckwell, Peter Damm, Zdeněk Tylšar, Philip Farkas, Myron Bloom, Dale Clevenger, Georges Barboteu, Stefan Dohr, Radek Baborák, David Guerrier, Sarah Willis, David Cooper, Hervé Joulain, Jacques Deleplanque, André Cazalet, Édouard Vuillermoz, Maurice Artot, Roland
Facteurs bien connus Alexander, Paxman, Conn, Holton, Yamaha, Hans Hoyer, Schmidt, King

Le cor d'harmonie est un instrument à vent de la famille des cuivres. C'est la version moderne du cor à pistons inventé au XIXe siècle sur la base du cor naturel.

Il est caractérisé par son embouchure, sa perce conique qui lui confère un son doux et riche en harmoniques, son large pavillon et un ensemble de palettes permettant à l'exécutant de modifier instantanément la longueur, et donc l'accord, de l'instrument.

Le musicien qui joue du cor est un corniste (à ne pas confondre avec le cornettiste qui joue du cornet à piston ou le choriste qui fait partie d'une chorale).

Le cor moderne ou cor d'harmonie est présent dans les orchestres symphoniques, de nombreux ensembles de musique de chambre et dans les orchestres d'harmonie ; il est par ailleurs souvent sollicité dans les musiques de films de toutes sortes, pour les dessins animés et les bruitages. Il est utilisé plus rarement dans le jazz.

L'embouchure du cor[1] est de petite taille et de forme intérieure conique, différente de celles de la trompette et du trombone qui sont hémisphériques et plus larges. Cette forme conique se retrouve tout le long du tube jusqu'au niveau du pavillon, tout comme le sont le cornet à piston ou les saxhorns. Cette perce donne de la douceur au son, contrairement à la perce cylindrique des cuivres comme la trompette, qui produit un son plus brillant.

Le corniste produit les notes de la gamme par vibration des lèvres sur l'embouchure[1]. Sa main gauche active trois ou quatre palettes (ou plus rarement pistons), pour changer la hauteur du son. La main droite est placée dans le pavillon pour soutenir l'instrument. Elle permet également d'arrondir le son, d'en corriger la hauteur ou d'effectuer des sons bouchés. L'instrumentiste peut aussi être amené à utiliser une sourdine placée dans le pavillon pour obtenir un timbre plus sourd, mais pas forcément dans le but d'atténuer le son.

À son plus fort, le cor d’harmonie peut atteindre entre 80 et 96 décibels, l'un des cuivres les plus bruyants d'un orchestre.

  1. a et b « Technique d'embouchure », sur users.swing.be (consulté le )

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