Pendant la Seconde Guerre mondiale, des Cosaques ayant survécu à la terreur rouge, aux famines soviétiques de 1921-1922 et de 1931-1933 ainsi qu’aux purges s’allièrent à la Wehrmacht sous le commandement du colonel allemand Helmuth von Pannwitz, qu’ils élurent hetman. Certains autres se distinguèrent aussi dans les rangs des bolcheviks et combattirent dans les régiments de cavalerie cosaque reconstitués par Staline en 1936 afin de faire face aux armées nazies. Les formations de cavalerie cosaques de l’Armée rouge sont dissoutes dès 1945 car le régime se méfiait de la cosaquerie, dont beaucoup de membres avaient combattu avec les Russes blancs durant la guerre civile russe et avaient fini au Goulag. Les milliers de cosaques ayant combattu au côté des Allemands ont été remis après-guerre par les Alliés occidentaux aux autorités soviétiques, sauf quelques dizaines qui s’étaient réfugiés au Liechtenstein, neutre. Parmi ceux qui devaient être remis aux Soviétiques, la plupart se suicidèrent en se mutinant et en attaquant leurs gardiens armés à mains nues, pour échapper à une mort cruelle dans les camps de Staline.