Sport | Football |
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Organisateur(s) | FIFA |
Édition | 3e |
Lieu(x) | France |
Date | du au |
Participants | 15 (34 partants) |
Matchs joués | 18 rencontres |
Affluence |
376 000 (moyenne 20 888) |
Site web officiel | FIFA |
Tenant du titre | Italie (1) |
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Vainqueur | Italie (2) |
Finaliste | Hongrie |
Troisième | Brésil |
Buts | 84 (moyenne 4,7) |
Meilleur joueur | Leônidas |
Meilleur(s) buteur(s) | Leônidas (7) |
La Coupe du monde de football 1938 est la troisième édition de la Coupe du monde de football. Elle se tient en France du au .
Trente-sept nations sont engagées auprès de la FIFA dans l’épreuve. Colombie, Costa Rica, Salvador, États-Unis, Guyane Néerlandaise, Japon et Mexique déclarent forfait avant le tirage au sort du tour préliminaire, tandis que l'Égypte, seule équipe africaine, se retire peu après. Finlande, Estonie, Irlande, Yougoslavie, Portugal, Palestine, Grèce, Bulgarie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg sont éliminés en phase préliminaire. L'Espagne, frappée par la guerre civile, n'est pas autorisée à participer par la FIFA[1]. L’Uruguay renonce une nouvelle fois à s'inscrire tandis que l’Argentine déclare forfait avant de disputer son tour préliminaire contre le Brésil, ce qui ne manque pas de provoquer des réactions très vives des supporters à Buenos Aires. Qualifié sans jouer comme en 1934, le Brésil représentera seul l’Amérique du Sud à la suite d'une tombola nationale dont les bénéfices ont financé la traversée vers l'Europe[2]. L’Autriche récemment annexée (Anschluss) par l’Allemagne est forfait. Des joueurs autrichiens seront incorporés dans l’équipe allemande, mais le meilleur d'entre eux, Matthias Sindelar, refusera la sélection (au péril de sa vie). La FIFA offre alors la place laissée vacante par l'Autriche à l'Angleterre qui refuse cette main tendue[3], les Britanniques continuant de snober la plus grande compétition internationale.
La diffusion des matches en direct à la radio est assurée par Radio PTT et Radio Paris qui servent également de relais aux radios étrangères.
L’Italie conserve la Coupe du monde déjà remportée quatre ans plus tôt en faisant preuve de réalisme. Elle s'impose en finale 4-2 face à la Hongrie. Le spectacle est en revanche assuré par les Brésiliens dont les vedettes se nomment Leônidas da Silva et Domingos da Guia. L'équipe sud-américaine prend la troisième place en battant la Suède sur le même score de 4-2 dans la « petite finale ».