Cuisine occitane

Carte de l'Occitanie.
Tranches de foie gras avec gelée.
Roquefort.
La soupe au pistou.
Confit de canard.
Tielle sétoise.
Pan bagnat.
Caillettes aux herbes.
Bagna caüda.
AOC côtes-de-bergerac moelleux.
Truffes au marché d'Apt.
Salade landaise.
Nougat blanc.
Nougat noir.
Cassoulet.
Huile d'olive de Provence.
Abricots et cerises confites.
Muscat de Beaumes-de-Venise.
Daube de bœuf.
Jambon de Bayonne.

La cuisine occitane est une cuisine diversifiée en raison de la taille de l'Occitanie et la grande variété de ses terroirs, allant des Pyrénées aux Alpes, de la côte méditerranéenne au Massif central qu'elle englobe majoritairement. C'est une cuisine très variée mais, au-delà de la traditionnelle partition entre l'usage de la graisse de canard au sud ouest et de l'huile d'olive au sud-est, il existe un certain nombre de traits communs à l'ensemble de ce territoire et l'opposant parfois nettement au reste de la France[1].

Parmi ces spécificités, on retrouve notamment l'usage du vin pour accompagner le repas ou pour accommoder les plats (voire pour les nettoyer), un grand nombre de fromages de chèvre ou de brebis qu'on retrouve un peu partout dans le tiers sud méridional français, ou encore l'usage répandu de certains aliments ou condiments particuliers. Par exemple, l'eau de fleur d'oranger se retrouve dans les Navette de Marseille, la fouace, la flaune et l'échaudé dans l'Aveyron, le pastis landais ou le chaudèu[2] niçois et la truffe est récoltée et utilisée du Périgord jusqu'aux Alpes (la répartition des zones productrices se trouve sur une diagonale Limousin/Provence pour la variété Tuber melanosporum[3]). De la même façon, la récolte et l'usage des cèpes s'étend de la Nouvelle-Aquitaine et de la Provence jusqu'à Nice.

On retrouve, en outre, un usage intensif des herbes aromatiques, ou de l'ail dont la culture s'étend majoritairement en Auvergne, Vivarais, Languedoc, Gascogne et Provence[4], une grande utilisation de légumes sous diverses formes, ragoût mijoté (piperade, chichoumeille, ratatouille…), farcis[5], ainsi qu'une certaine unité de l'usage de charcuteries type ventrèche, saucisson, jambon cru[6], pâtés, ou la cuisson à l'étouffée de la viande dans une marmite comme pour la daube par exemple que l'on retrouve de Nice à la Gascogne.

Enfin, si le poisson est consommé principalement dans les zones littorales, l'usage de l'anchois, sous diverses formes (frais, en salaison, mariné, etc.), est généralisé dans l'ensemble du territoire[7].

Dans l'article, les plats sont présentés selon leurs appellations usuelles en français ou, entre parenthèses, est mentionné leur nom en langue occitane, en premier, selon l'orthographe de la norme classique, puis selon la norme mistralienne. Dans les deux normes, la prononciation est identique. Lorsque le nom français est une reprise directe de l'une des deux normes (milhàs, aigo boulido), celle-ci n'a pas été mentionnée entre parenthèses.


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