Djerba جربة (ar) | ||
Carte topographique de l'île. | ||
Géographie | ||
---|---|---|
Pays | Tunisie | |
Localisation | Mer Méditerranée | |
Coordonnées | 33° 48′ N, 10° 51′ E | |
Superficie | 514 km2 | |
Côtes | 150 km | |
Point culminant | Dhahret Guellala (53 m) | |
Géologie | Île continentale | |
Administration | ||
Gouvernorat | Médenine | |
Municipalités | Houmt Souk, Midoun, Ajim | |
Démographie | ||
Population | 163 726 hab. ([1]) | |
Densité | 318,53 hab./km2 | |
Gentilé | Djerbien(s), Djerbienne(s) | |
Plus grande ville | Houmt Souk | |
Autres informations | ||
Découverte | Préhistoire | |
Fuseau horaire | UTC+1 | |
Géolocalisation sur la carte : Tunisie
| ||
Îles en Tunisie | ||
modifier |
Djerba, parfois orthographiée Jerba (arabe : جربة Écouter /ˈʒɪ̈rbɜ̝/), est une île de la mer Méditerranée d'une superficie de 514 km2 (25 kilomètres sur 20 et un littoral de 150 kilomètres) et située à l'est de la côte orientale tunisienne. Plus grande île des côtes d'Afrique du Nord, localisée au sud-est du golfe de Gabès qu'elle borde par ses côtes orientales et septentrionales[note 1], Djerba ferme au sud le golfe de Boughrara. Sa principale ville, Houmt Souk, rassemble à elle seule 42 992 des 163 726 Djerbiens[1].
Anciennement appelée Gerbi ou Zerbi, l'île aurait été traversée par Ulysse. Les Carthaginois y fondent plusieurs comptoirs, les Romains y construisent plusieurs villes et y développent l'agriculture et le commerce portuaire. Passée successivement sous domination vandale, byzantine, arabe, ottomane, puis française, Djerba est devenue depuis les années 1960 une destination touristique populaire. Elle demeure marquée à la fois par la persistance de l'un des derniers parlers berbères tunisiens, le tamazight de Djerba, l'adhésion à l'ibadisme d'une partie de sa population musulmane et la présence d'une importante communauté juive dont la tradition fait remonter la venue à la destruction du Temple de Salomon par l'empereur Nabuchodonosor II en 586 av. J.-C.
L'île est reliée au continent, au sud-ouest par un bac qui conduit d'Ajim à Jorf et au sud-est par une voie de sept kilomètres, dont la première construction remonterait à la fin du IIIe siècle av. J.-C., entre la localité d'El Kantara et la péninsule de Zarzis.
Erreur de référence : Des balises <ref>
existent pour un groupe nommé « note », mais aucune balise <references group="note"/>
correspondante n’a été trouvée