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Nom de naissance |
Dominique Charles Venner |
Pseudonymes |
Julien Lebel, Jean Gauvin |
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Groupement de recherche et d'études pour la civilisation européenne Institut d'études occidentales (d) |
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Dominique Venner, né le à Paris et mort le dans la même ville[1], est un essayiste et militant politique français d'extrême droite[2].
Auteur de textes racistes et antisémites, promoteur de thèses complotistes comme celle du grand remplacement, il publie des livres d’histoire sur la période allant de 1914 à 1945, et notamment sur la révolution russe, les corps francs de la Baltique, la collaboration et la Résistance en France pendant la Seconde Guerre mondiale.
Sous-officier pendant la guerre d'Algérie, il milite dans les années 1950, à Jeune Nation, un groupuscule néofasciste[2], puis adhère à l'Organisation armée secrète (OAS), organisation terroriste pro-Algérie française, et fonde Europe-Action, un groupe fascisant [3], dans les années 1960.
Il contribue en 1968 à la fondation du Groupement de recherche et d'études pour la civilisation européenne (GRECE) et crée la même année un éphémère Institut d'études occidentales. Il se retire par la suite du militantisme politique pour se consacrer à l’écriture et à l’édition, en fondant et dirigeant successivement les revues Enquête sur l'histoire et La Nouvelle Revue d'histoire. Lauréat du prix Broquette-Gonin de l'Académie française, il est également un spécialiste reconnu des armes, sur lesquelles il a écrit de nombreux ouvrages.
Il se suicide par arme à feu le devant le maître-autel de la cathédrale Notre-Dame de Paris.