Le droit divin concerne la justification d'un pouvoir non démocratique par le choix de Dieu. Ce choix est souvent exprimé par l'affirmation d'une généalogie, d'une « race choisie ».
Dans l'Occident chrétien, la Réforme protestante ne modifia pas forcément cette doctrine là où elle existait. Elle en souligna une des conséquences qui n'avait pas non plus échappé au catholicisme : le monarque de droit divin se doit d'obéir à Dieu, sous peine de perdre sa légitimité.
Le Vatican justifie aussi le pouvoir du pape par le droit divin, de même que toute institution religieuse pour ses « ministres ». Mais il s'agit plutôt ici d'une hiérocratie. Les conceptions issues du Coran concernant la fusion des rôles spirituels et temporels dans les mains du calife mènent également à des régimes légitimés par le droit divin.
Au Japon, l'empereur est supposé descendre de la déesse Amaterasu, ce qu'exprime la dénomination d'Empire du Soleil Levant figurant sur l'emblème du drapeau.