L’endoctrinement a longtemps été défini comme l’acte d’instruire ou le processus par lequel on inculque une doctrine, une attitude ou une méthode à des étudiants. Avec l’évolution de la société, le terme est devenu péjoratif, notamment lorsque la raison cède sa place à la foi ou à la soumission : il désigne alors un enseignement qui interdit l’apprentissage ou la simple connaissance d’autres perspectives, ou une doctrine jugée fausse ou dangereuse par ceux qui ne sont pas endoctrinés. Les vecteurs courants de l’endoctrinement sont l’État, les établissements d’enseignement, les arts, la culture les médias...) Envisagé comme un processus de socialisation en citoyens « idéaux », l’endoctrinement se produit aussi bien dans les systèmes de gouvernement démocratiques qu’autoritaires. Dans le discours courant, le terme a souvent une valence péjorative[1] pour désigner des formes de lavage de cerveau[2]
L’endoctrinement peut avoir la capacité de dissoudre tout esprit critique chez celui qui le subit[réf. souhaitée].
Les sectes et parfois la politique sont considérées comme deux importants foyers d’endoctrinement[3]. La période préparatoire de formation d’un militaire, aux États-Unis et en Russie, est parfois appelée « endoctrinement » dans un sens non péjoratif[4],[5].